Nagîhan Akarsel, une femme activiste, universitaire et membre du Centre de recherche en jinéologie, a perdu la vie le 4 octobre à 09h30 suite à une attaque armée devant sa maison dans le quartier de Bakhtiari à Sulaymaniyah.
Nagihan Akarsel, rédactrice en cheffe de la revue Jineolojî, assassinée hier, 4 octobre, à Sulaymaniyah, par des agents des services secrets turcs (MIT)

Nagîhan Akarsel, une femme activiste, universitaire et membre du Centre de recherche en jinéologie, a perdu la vie le 4 octobre à 09h30 suite à une attaque armée survenue devant sa maison dans le quartier de Bakhtiari à Sulaymaniyah.

Reporters sans frontières (RSF) a publié un communiqué condamnant l’assassinat d’Akarsel, déclarant : « Une puissante voix féministe kurde a été réduite au silence ». 

Et d’ajouter : « RSF condamne cet assassinat, qui est la cinquième attaque visant des personnalités kurdes d’origine turque ou des activistes qui critiquent le gouvernement turc, au Kurdistan irakien en un an. »

Les attaques ciblées de l’État turc sont devenues plus courantes que jamais au sud du Kurdistan (nord de l’Irak). Outre les fréquentes attaques de drones, des attaques armées sont également menées contre des civils. 

Cependant, aucune mesure préventive n’a été prise par les autorités locales contre de nouveaux assassinats, les meurtriers restent impunis.

Au courant de cette dernière année, cinq militants kurdes ont été assassinés à Sulaymaniyah.

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