Les Kurdes et leurs amis manifestent devant le Conseil de l’Europe à Strasbourg sous le mot d’ordre « Agissez pour Öcalan ».
Rassemblement ce samedi devant le Conseil de l'Europe pour demander la libération du leader kurde Abdullah Öcalan

Les Kurdes et leurs amis manifestent devant le Conseil de l’Europe, à Strasbourg, sous le mot d’ordre « Agissez pour Öcalan ».

Dans le cadre de la campagne « L’heure est venue, liberté pour Ocalan », un rassemblement a été organisé devant le siège du Conseil de l’Europe à Strasbourg, sous le mot d’ordre « Agissez pour Öcalan ».

À l’occasion de cette action, à laquelle quatorze différentes structures ont participé, plus d’un millier de personnes se sont réunies ce samedi devant l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE) à partir de 13 heures, avec des posters du leader kurde Abdullah Öcalan.

Plusieurs personnalités ont participé à la manifestation ce samedi : Remzi Kartal, coprésident de KONGRA GEL ; Simon Dubbins, directeur international et de la recherche du syndicat britannique UNITE Union et l’un des fondateurs de la campagne Liberté pour Öcalan ; Clare Baker, représentante officielle de UNITE Union au Royaume-Uni et représentante de la campagne Liberté pour Öcalan ; Laura Corradi du comité italien Liberté pour Abdullah Öcalan ; Besime Konca, représentante du Mouvement des femmes du Kurdistan en Europe (TJK-E), Mohamed Al Shami au nom de l’Alliance Internationale pour la Défense des Droits et des Libertés (AIDL), Renée Le Mignot, co-présidente du MRAP (Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié des Peuples). L’on a pu constater également la présence de plusieurs représentants de l’Union syndicale Solidaires qui avait relayé la campagne pour la libération d’Öcalan et appelé à ce rassemblement une semaine plus tôt.

LE PLAN D’URGENCE

14 organisations distinctes présenteront les trois articles suivants avec des codes fondamentaux et urgents au Comité pour la prévention de la torture (CPT), à la Cour européenne des Droits de l’Homme (CEDH) et à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE) :

« Il faut s’assurer qu’Abdullah Öcalan et les autres détenus d’Imrali rencontrent le CPT, leurs avocats et leurs familles dès que possible, et qu’il soit mis fin aux pratiques d’isolement.

La Cour européenne des droits de l’homme, le Conseil de l’Europe et les Nations unies devraient imposer des sanctions à la Turquie pour avoir violé l’Ensemble de règles minima des Nations unies pour le traitement des prisonniers politiques (Règles Nelson Mandela) dans le cadre du régime de détention actuel.

Le Comité des ministres du Conseil de l’Europe devrait prendre des mesures politiques immédiates en vue de la libération d’Öcalan, en utilisant le pouvoir de sanction dont il dispose. »

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