Le leader kurde Abdullah Öcalan a reçu une nouvelle sanction disciplinaire. Cette sanction aurait été prononcée avant la visite du Comité pour la prévention de la torture sur l’île-prison d’Imrali, dans l’Est de la Turquie. 

Le leader kurde Abdullah Öcalan a reçu une nouvelle sanction disciplinaire. Cette sanction aurait été prononcée avant la visite du Comité pour la prévention de la torture sur l’île-prison d’Imrali, dans l’Est de la Turquie. 

Depuis 18 mois, aucune information n’a été obtenue de M. Öcalan et de ses codétenus, Ömer Hayri Konar, Veysi Aktaş et Hamili Yıldırım. 

Alors que les avocats se voient refuser les visites avec leurs clients, les demandes hebdomadaires faites par les familles restent également sans réponse ou sont rejetées des mois plus tard, sur la base de sanctions disciplinaires. Une nouvelle sanction disciplinaire a été prononcée à Imrali juste avant que le Comité de prévention de la torture (CPT) ne visite la prison de haute sécurité d’Imrali.

Selon l’agence de presse Mezopotamya (MA), l’interdiction de visite familiale de 3 mois imposée à M. Öcalan et aux autres prisonniers par le conseil de discipline d’Imrali, en mai, a pris fin le 15 septembre.

Les avocats du bureau juridique Asrın ont demandé une nouvelle visite au bureau du procureur général de Bursa le 16 septembre, après la fin de l’interdiction.

La demande étant restée sans réponse, les avocats se sont adressés au bureau du procureur général de Bursa et à la direction de l’établissement pénitentiaire d’Imralı le 23 septembre.

Le juge d’exécution de Bursa a rejeté la demande faite le 5 octobre, en affirmant que la sanction disciplinaire de 3 mois prononcée le 9 septembre par la présidence du conseil de discipline d’Imrali, contre Abdullah Öcalan et ses codétenus, est devenue « définitive » le 28 septembre.

Les avocats ont été informés qu’il y avait une interdiction de visite familiale de 3 mois, en raison d’une nouvelle sanction disciplinaire. Les objections des avocats du cabinet juridique Asrın concernant les sanctions disciplinaires n’ont pas été prises en considération.

Il convient de noter que la sanction disciplinaire a coïncidé avec la visite du Comité pour la prévention de la torture du Conseil de l’Europe à la prison d’ImralI.

Le CPT a annoncé le 3 octobre qu’il avait visité la prison d’Imrali entre le 20 et le 29 septembre.

La dernière sanction disciplinaire était la 12e imposée comme obstacle aux visites familiales depuis 2018.

Alors que les raisons des sanctions disciplinaires jusqu’à aujourd’hui n’ont pas été rapportées aux avocats, les réponses sont arbitrairement accordées après l’expiration de la période d’objection

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