Lors d'un atelier organisé par le Congrès national du Kurdistan (KNK), Bîlêse Cebar Ferman, membre du Politburo de l'Union patriotique du Kurdistan (UPK), a averti que l'État turc, établi il y a 100 ans, serait arrivé à son terme et chercherait à étendre son territoire.

Lors d’un atelier organisé par le Congrès national du Kurdistan (KNK), Bîlêse Cebar Ferman, membre du Politburo de l’Union patriotique du Kurdistan (UPK), a averti que la Turquie, établi il y a 100 ans, serait arrivé à son terme et chercherait à étendre son territoire.

L’atelier, intitulé « Les Kurdes élaborent une solution avec une vie commune à l’occasion du 100e anniversaire du traité de Lausanne », s’est tenu au sud du Kurdistan (Irak). 

Mme Ferman a ouvertement critiqué les ambitions expansionnistes  de la Turquie : « L’État turc exprime clairement son désir d’expansion. L’État, fondé par Mustafa Kemal Atatürk il y a un siècle, semble avoir atteint sa fin. Par conséquent, ses efforts actuels visent à agrandir son territoire ». Elle a rappelé que 16 ans après le traité de Lausanne, la Turquie avait annexé une ville syrienne par le biais d’un référendum, avec la collaboration de la France, ce qui illustre la possibilité de modifier les articles du traité.

Selon Mme Ferman, l’État turc cherche à annexer le Rojava et le sud-Kurdistan depuis le début, tout en exprimant son désir de s’emparer de la Grèce et de la Bulgarie. 

Elle a ainsi appelé à une prise de conscience des Kurdes face à ces stratégies et mouvements potentiellement déstabilisants : « Les Kurdes doivent être vigilants face à ces manœuvres. La Turquie pourrait exploiter certaines opportunités pour modifier les articles du traité de Lausanne ». 

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