Les prisonniers politiques témoignent des conditions épouvantable dans les prisons turques

Alors que la pandémie de Covid-19 continue de faire des victimes dans le monde entier, la Turquie poursuit sa politique de répression à l’égard des Kurdes, refusant la libération de dizaines de milliers de prisonniers politiques détenus dans ses geôles. 

Les prisonniers politiques transmettent régulièrement par la voix de leurs familles les violations de droits humains infligées par l’administration pénitentiaire.   

« J’ai des maux de gorge, des brûlures aux yeux et parfois des problèmes de respiration qui continuent depuis plusieurs jours et, malgré cela, l’administration pénitentiaire ne nous a pas transférés à l’hôpital avec mes deux amies, qui présentent les mêmes symptômes. Malgré cela, ils nous ont placées dans une cellule isolée, nous n’avons plus de contact avec les autres détenues », a confié à sa famille Nazli Solgun, emprisonnée à Kayseri. 

Dans la prison de Metris à Istanbul, 3 personnes handicapées sont maintenues en détention malgré la propagation de la pandémie: Sedal Yıldırım (27 ans) handicapé à 98 %, Abdullah Turan paralysé sous le cou et Engin Aktaş (32 ans), amputé d’une main et atteint de tuberculose. 

Malgré un rapport de l’administration sanitaire des prisons en faveur de sa libération, M. Aktaş, détenu depuis 9 ans, est maintenu en prison.

« Il n’y a aucune évolution sur le plan de la nourriture, l’eau est pratiquement imbuvable et l’hygiène n’est pas prise au sérieux malgré la situation de crise sanitaire », a dénoncé de son côté Abdullah Orhan, emprisonnée à Van. 

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