Les postes-frontières syriens sont des instruments de pression pour les États de la région. Ils sont notamment utilisés pour imposer des embargos aux populations du nord et de l'est de la Syrie. Les États de la région utilisent les postes-frontières syriens pour leurs propres intérêts, bloquant notamment l’entrée de l’aide humanitaire et des fournitures médicales dans la région. La Turquie, la Russie et le gouvernement de Damas imposent un embargo aux populations du nord et de l'est de la Syrie. Ces mêmes États ont cependant ouvert les frontières à des milliers de combattants djihadistes de l'État islamique (EI) et de Jabhat al-Nusra à partir du début de la crise syrienne en 2011.

Les postes-frontières syriens sont des instruments de pression pour les États de la région. Ils sont notamment utilisés pour imposer des embargos aux populations du nord et de l’est de la Syrie.

Les États de la région utilisent les postes-frontières syriens pour leurs propres intérêts, bloquant notamment l’entrée de l’aide humanitaire et des fournitures médicales dans la région. La Turquie, la Russie et le gouvernement de Damas imposent un embargo aux populations du nord et de l’est de la Syrie. Ces mêmes États ont cependant ouvert les frontières à des milliers de combattants djihadistes de l’État islamique (EI) et de Jabhat al-Nusra à partir du début de la crise syrienne en 2011.

L’État turc a ouvert les portes aux djihadistes

Après avoir occupé Jarablus en 2016 avec l’aide de ses mercenaires djihadistes, la Turquie a ouvert le poste-frontière d’Al-Raï en 2017, en confiant la gestion aux gangs de Sultan Murad. Le poste-frontière de Bab Al-Salam à Azaz est sous le contrôle des services de renseignement turcs, de même que celui de Bab al-Hawa à Idlib. En 2018, lorsque l’État turc a envahi Afrin, une autre porte a été ouverte dans le village de Hemamê à Jindires.

Des postes-frontières qui changent de main

Le poste-frontière de Nasib en Jordanie a été occupé par des mercenaires dans les premières années de la crise syrienne. Cependant, il est repassé sous le contrôle du gouvernement de Damas en 2018. Cette porte est utilisée pour la contrebande.

La Russie a fermé une porte ouverte

Après que la Russie se soit opposée à l’ouverture du poste-frontière de Tall Kocher pour l’aide humanitaire lors de l’assemblée de l’ONU en 2019, cette porte a été fermée.

Les entraves posées par le PDK sous la pression de la Turquie

Le poste-frontière de Sêmalka, entre la Syrie et le Gouvernement régional du Kurdistan (KRG, Irak) est sous le contrôle du Parti démocratique du Kurdistan (PDK), au pouvoir dans la région. Sous la pression de la Turquie, celui-ci entrave le passage de l’aide humanitaire. 

La Turquie, la Russie et le gouvernement de Damas ont récemment fermé les portes le long des frontières jouxtant les zones gérées par l’Administration autonome du Nord et de l’Est de la Syrie (AANES). En créant des difficultés à l’AANES, ils tentent de soumettre l’Administration autonome, qui est pourtant la seule alternative dans la crise syrienne. Ils font pression sur la population à travers ces postes-frontières.

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