Les portes-paroles des YPG/YPJ, ainsi que le représentant du Rojava en France ont été reçus à l’Assemblée nationale.
De gauche à droite, Sarah Tanzilli, députée Renaissance, Khaled Issa, représentant du Rojava en France, Rûksan Mihemed, porte-parole de YPJ, Nûrî Mehmûd, porte-parole des YPG et Frédéric Mathieu, député Insoumis

Les portes-paroles des YPG/YPJ, ainsi que le représentant du Rojava en France ont été auditionnés mercredi par le Groupe d’études kurdes à l’Assemblée nationale. La délégation a abordé des questions liées au Moyen-Orient, à la lutte contre le terrorisme, à la crise syrienne et au nouveau modèle de gouvernance mis en oeuvre dans le nord et l’est de la Syrie.

Le Groupe d’études kurdes à l’assemblée nationale a reçu mercredi une délégation composée de Rûksan Mihemed et de Nûrî Mehmud, portes-paroles des Unités de Protection des Peuples et des Femmes du Rojava (YPG/YPJ), ainsi que de Khaled Issa, représentant du Rojava en France. 

Dans une publication sur son site web, le centre de presse des Forces démocratiques syriennes (FDS), dont les YPG/YPJ sont la principale composante, indique que la délégation a été reçue à l’Assemblée nationale par les coprésidents du Groupe d’études kurdes, à savoir Sarah Tanzilli, députée Renaissance, et Frédéric Mathieu, député insoumis, ainsi que par la députée écologiste Marie Pochon.

Au cours des deux heures d’audition, la délégation a abordé des questions essentielles liées aux évolutions dans le nord et l’est de la Syrie, dans le contexte géopolitique du Moyen-Orient. Elle a particulièrement insisté sur les difficultés de la lutte contre l’État islamique, eu égard à la crise syrienne et au soutien de certaines puissances régionales à l’organisation djihadiste.  Les représentants du Rojava ont évoqué par ailleurs les crimes commis par la Turquie et ses mercenaires alliés dans les régions occupées du nord de la Syrie.

La construction dans le nord et l’est de la Syrie du nouveau modèle de gouvernance qu’est le confédéralisme démocratique a été au centre de la discussion. La délégation a présenté les principaux piliers de ce système qui repose sur l’égalité hommes-femmes, la démocratie directe, le pluralisme et l’écologie. Les représentants kurdes ont fait état cependant des nombreuses agressions militaires turques qui menacent ce système révolutionnaire.

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