La coprésidente du KNK, Zeyneb Murad, a déclaré qu’il existait un terrain propice à l’unité nationale au Sud-Kurdistan, ajoutant : « Tous les partis du Kurdistan doivent prendre position contre les attaques et l’occupation. »
Zeyneb Murad, coprésidente du Congrès national du Kurdistan (KNK), a publié une déclaration suite à sa visite au sud-Kurdistan (nord de l’Irak).
Mme Murad a affirmé que ses rencontres avec les partis et les organisations de la société civile au Sud-Kurdistan avaient permis de trouver une base pour l’unité nationale. « Nous pensons que la résistance nationale et le soutien des amis et des défenseurs de la liberté feront échouer les tentatives d’occupation », a-t-elle déclaré.
Elle a cependant critiqué la position du Parti démocratique du Kurdistan (PDK, au pouvoir au Sud-Kurdistan), indiquant que les dirigeants du clan Barzani n’avaient pas répondu aux demandes de rencontre du KNK. « Nous attendons des explications du PDK. Notre porte est ouverte à tous les partis et organisations », a souligné la responsable kurde.
Mme Murad a expliqué que le KNK menait des activités diplomatiques dans la région depuis deux mois dans le cadre des efforts pour l’unité nationale.
« Il est nécessaire de s’opposer aux envahisseurs par tous les moyens possibles. Actuellement, le peuple kurde a plus que jamais besoin d’unité nationale. Les problèmes peuvent être réglés et résolus autour d’une table de négociation, sans recourir à une guerre civile. Le manque d’unité et de solidarité affaiblit les fronts de défense au Kurdistan. En tant que représentants du KNK, nous avons essayé de rencontrer tous les partis politiques kurdes, les groupes parlementaires, les organisations, les intellectuels, les médias et les organisations de femmes dans la région du Kurdistan et en Irak », a-t-elle noté.
Et de conclure : « Tous les partis du Kurdistan doivent prendre position contre les attaques et l’occupation. Nous appelons le peuple du Kurdistan, en particulier les femmes, les jeunes et tous les défenseurs des droits et libertés, à faire pression sur les partis politiques afin d’empêcher une guerre civile et arrêter l’invasion de l’État turc », a ajouté Mme Murad.