Dans un communiqué concernant l’attentat de Nice qui a fait trois morts jeudi 29 octobre, le Congrès de la Société démocratique kurde en Europe (KCDK-E) a déclaré que l’ordre de ces attaques terroristes venait du président turc Erdogan.
Rappelant que trois personnes avaient été tuées jeudi, à Nice, dans ce que le président français Emmanuel Macron a qualifié d’« attentat terroriste islamiste », le KCDK-E, organisation faîtière des associations kurdes en Europe, a déclaré que « des personnes innocentes ont été la cible, dans de nombreuses villes d’Europe, d’actions terroristes provoquées par le discours haineux du président turc Erdogan ». Le KCDK-E a souligné que ce dernier cherchait à se renforcer en répandant la terreur dans les pays et chez les peuples européens, une manière de faire du chantage à l’Europe.
« Nous avons alerté des dizaines de fois les peuples et les États européens, nous les avons appelés à ne pas faire de concessions au dictateur fasciste Erdogan et à imposer des sanctions », a déclaré le mouvement kurde européen, soulignant que le président turc était « un ennemi des peuples et de l’humanité ».
Et de conclure : « Il faut stopper le terroriste Erdoğan. Nous appelons les peuples à s’unir et à lutter pour empêcher de nouveaux massacres et attaques terroristes. Nous adressons nos condoléances aux familles et aux peuples de celles et ceux qui ont perdu la vie. »
Le CDK-F condamne également l’attentat de Nice
Dans un communiqué diffusé sur les réseaux sociaux, jeudi matin, le Conseil démocratique kurde en France (CDK-F) a également condamné l’attentat de Nice et présenté ses condoléances aux familles des victimes. « Nous condamnons avec horreur cet acte barbare », a déclaré le CDK-F, soulignant que cet attentat survenait « à un moment où le président turc Erdogan ne cesse de proférer des discours islamistes et haineux visant la France ». Il a par ailleurs appelé à être « unis contre le terrorisme djihadiste et le fascisme ».