Le Comité pour la libération d’Abdullah Öcalan a réagi suite à l’empêchement par le KRG d’une manifestation contre complot du 15 février 1999
Le leader kurde Abdullah Öcalan emprisonné en Turquie depuis son enlèvement au Kenya le 15 février 1999

Le Comité du Sud-Kurdistan pour la libération d’Abdullah Öcalan a réagi suite à l’empêchement par le KRG d’une manifestation organisée pour dénoncer le complot international qui a conduit à l’enlèvement du leader kurde au Kenya le 15 février 1999.

Le Comité du Sud-Kurdistan pour la libération d’Abdullah Öcalan a fait une déclaration concernant l’empêchement par le Gouvernement régional du Kurdistan (KRG) d’une manifestation contre le complot international qui a conduit à l’enlèvement du leader kurde au Kenya et à sa remise à la Turquie le 15 février 1999.

Selon cette déclaration, les forces de sécurité du Sud-Kurdistan (nord de l’Irak) ont empêché hier une manifestation de protestation prévue à Sulaymaniyah à l’occasion du 25e anniversaire de la conspiration internationale.

Le Comité a souligné que non seulement la manifestation a été empêchée, mais que 30 personnes, dont les co-présidents de Tevgera Azadi et 3 journalistes, ont été placées en garde à vue. De nombreux journalistes auraient par ailleurs été chassés du lieu où la manifestation devait se tenir.

“Nous comprenons les menaces de l’occupant turc à l’encontre de l’administration et de la population de Sulaymaniyah, ainsi que la situation politique. Cependant, au cas où la Turquie utiliserait le prétexte de la protection de sa sécurité nationale pour exercer des pressions, nous ferons clairement comprendre aux dirigeants du Sud-Kurdistan que ceux qui s’opposent à la campagne pour la libération du leader Öcalan violent les principes de la moralité nationale”, indique la déclaration.

Le Comité a souligné que quiconque s’oppose à la campagne “Liberté pour Abdullah Öcalan” participe à la conspiration contre le mouvement de libération du Kurdistan et son dirigeant. “Tous les partis qui coopèrent avec l’État turc occupant sur cette question, que ce soit dans le passé, le présent ou l’avenir, remettent en question leur histoire nationale. La liberté du leader Öcalan conduira à la solution de la question kurde dans les quatre parties du Kurdistan.”

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