« Ceux qui qualifient le PKK d'organisation terroriste tentent de dissimuler le fait qu’il est un mouvement féministe basé sur la démocratie locale », déclare l'artiste et enseignant suisse Simon Hotz.
Simon Hotz, artiste suisse.

« Ceux qui qualifient le PKK d’organisation terroriste tentent de dissimuler le fait qu’il est un mouvement féministe basé sur la démocratie locale », déclare l’artiste et enseignant suisse Simon Hotz.

La campagne visant à retirer le PKK de la liste des organisations terroristes de l’Union européenne se poursuit en Suisse. L’un des signataires de la pétition est l’enseignant Simon Hotz, connu pour ses œuvres musicales.

Simon Hotz est un artiste engagé qui milite au sein du Groupe pour une Suisse sans armée (GSsA). « Les pays européens sont complaisants avec le président turc Recep Tayyip Erdoğan, qui est un dictateur, tandis qu’ils traitent le PKK, qui est un mouvement féministe, basé sur la démocratie locale, comme une organisation terroriste », s’est indigné le chanteur-compositeur.

M. Hotz a déclaré avoir été initié à la politique à un très jeune âge et s’être toujours rangé du côté des Kurdes. « Je me sens proche de la lutte des Kurdes. Il est inacceptable pour moi que l’Europe ferme les yeux sur l’oppression et la persécution du peuple kurde par l’État turc. Les États européens préfèrent ignorer les pratiques du régime dictatorial turc en raison des accords commerciaux qu’ils ont avec lui ».

Hotz a déclaré que le régime dictatorial d’Erdoğan devait  être dénoncé sur le plan des relations internationales : « Il est clair qu’il n’y a pas de régime démocratique en Turquie et que le PKK n’est pas une organisation terroriste. La dictature doit être dénoncée et l’opinion publique correctement informée. On se rendra alors à l’évidence que le PKK est un mouvement populaire. »

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