L’armée turque a intensifié ses offensives dans les zones contrôlées par les combattants du PKK dans le nord de l’Irak, déclenchant une série d’opérations militaires de grande envergure.
Le Bureau de Presse des Forces de défense du peuple (HPG) a confirmé vendredi que l’armée turque avait lancé une nouvelle série d’opérations d’occupation dans les zones controlées par les combattants du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) au sud-Kurdistan (Nord de l’Irak). Ces zones avaient été précédemment abandonnées par les forces turques après des pertes significatives lors des affrontements hivernaux.
De plus, selon les informations révélées par les HPG, l’armée turque, bénéficiant du soutien manifeste et de la collaboration du Parti démocratique du Kurdistan (PDK, dominé par la famille Barzani), a commencé ses attaques sur les monts de Kurojahro et Girê Ortê respectivement les 14 et 19 juillet.
Ces offensives ont été renforcées par des bombardements aériens massifs dans la nuit du 20 juillet, suivis par une attaque terrestre dans la région de Girê Cûdî le 21 juillet.
« Malgré l’usage de technologies de combat avancées par l’armée turque, nos forces ont répondu efficacement, infligeant de lourds revers aux envahisseurs », déclare le communiqué des HPG.
Dans une liste détaillée des événements récents :
- Des zones comme Girê Şehîd Tolhildan ont été bombardées par avions et obusiers entre les 10 et 12 juillet.
- Des troupes ont été parachutées le 14 juillet dans plusieurs régions, notamment Girê Şehîd Harun.
- Le 17 juillet, une action coordonnée de la guérilla a entraîné la mort de trois membres des forces d’occupation en région d’Avaşîn.
- Le 19 juillet, une opération terrestre a été lancée par l’armée turque depuis la base des forces du KDP en direction des zones de Neqeba Tirvaniş.
- Dans une déclaration alarmante, le HPG a également signalé l’utilisation de bombes nucléaires tactiques par l’armée turque les 11, 12 et 20 juillet.
De plus, de nombreux raids aériens et bombardements ont été signalés entre les 17 et 20 juillet dans différentes zones de résistance.
Cette escalade militaire marque une nouvelle phase tendue dans la région. Les observateurs internationaux suivent attentivement l’évolution de la situation, craignant une instabilité accrue au Moyen-Orient.