L'Assemblée du canton de Hassakê, au nord-est de la Syrie, a annoncé que l’occupant turc avait de nouveau fermé la station d'eau d'Alouk, appelant la communauté internationale à intervenir rapidement pour prévenir un désastre humanitaire.

L’Assemblée du canton de Hassakê, au nord-est de la Syrie, a annoncé que l’occupant turc avait de nouveau fermé la station d’eau d’Alouk, appelant la communauté internationale à intervenir rapidement pour prévenir un désastre humanitaire.

L’assemblée du canton de Hassakê a publié mardi un communiqué concernant la fermeture par les forces d’occupation turques de la station d’eau d’Alouk située dans la zone de Serêkaniyê (Ras al-Aïn) occupée par la Turquie, au nord-est de la Syrie.

« L’État turc a de nouveau fermé la station d’eau d’Alouk, qui alimente le canton de Hassakê et ses villages. La Turquie qui occupe Serêkaniyê mène cette sale politique depuis des années », dit le communiqué.

Qualifiant cette fermeture de crime contre l’humanité, le communiqué ajoute : « C’est précisément en ce début d’été que la population a le plus besoin d’eau. Le manque d’eau affecte gravement la vie des habitants dont un grand nombre sont des réfugiés. »

Et d’appeler la communauté internationale à sortir de son silence pour éviter une catastrophe humanitaire : « Les institutions internationales qui disent défendre les droits humains restent silencieuses face à ce crime. Ce silence les rend complices. Un million et demi de personnes se retrouvent sans eau. Chacun doit jouer son rôle pour que ce crime cesse. La communauté internationale doit s’attaquer à ce problème. »

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