Le KCDK-E, la structure faîtière des organisations kurdes en Europe, a commencé sa mobilisation pour le deuxième tour de l'élection présidentielle en Turquie et au Kurdistan du Nord. L’organisation souligne l'opportunité historique de renverser Erdogan, qu'il qualifie de dictateur.

Le KCDK-E, la structure faîtière des organisations kurdes en Europe, a commencé sa mobilisation pour le deuxième tour de l’élection présidentielle en Turquie et au Kurdistan du Nord. L’organisation souligne l’opportunité historique de renverser Erdogan, qu’il qualifie de dictateur.

Le Congrès des Sociétés démocratiques du Kurdistan en Europe (KCDK–E) a publié un communiqué affirmant que le scrutin du 14 mai était un succès. En dépit de la fraude électorale impliquant près de 1 000 urnes, d’une répression massive et d’un climat électoral anti-kurde, ils ont réussi à empêcher Erdogan de l’emporter au premier tour.

Le KCDK-E a précisé : « Il est évident que le régime fasciste AKP-MHP a misé sur la déformation des résultats des élections en adoptant toutes sortes de politiques racistes et anti-kurdes. L’objectif principal de cette stratégie est de se mesurer à une opposition démoralisée, faible, en proie au doute et divisée au second tour, pour renverser ainsi la situation en sa faveur. »

« Erdogan a perdu »

Le communiqué souligne également que malgré la confiscation des urnes dans certaines villes et la manipulation systématique du scrutin, Erdogan a en réalité perdu. « Aussi loin que le dictateur Erdogan et sa clique ont mobilisé toutes leurs forces militaristes lors de cette élection, ils n’ont pas réussi à triompher.

Il est évident qu’un effort particulier a été déployé pour démoraliser ceux qui aspirent à la démocratie et à la liberté, et pour briser leur résistance lors du deuxième tour.

Nous devons souligner que le front fasciste tente de remporter le deuxième tour en créant une ambiance de défaite. Il est clair pour le dictateur Erdogan qu’il ne peut pas réellement gagner. 

Tous nos concitoyens, les intellectuels, les révolutionnaires, les démocrates, les résistants qui disent « ça suffit », et ceux qui désirent un changement, savent qu’aucune bataille n’est facile à gagner. » 

« Nous vaincrons le dictateur Erdogan » 

Le communiqué se poursuit : « Le langage de haine accumulé depuis cent ans et le racisme anti-kurde ne suffiront pas à sauver le dictateur Erdogan de sa fin amère. Nous sommes convaincus que nous l’emporterons. Nous avons empêché l’élection du dictateur Erdogan au premier tour, maintenant nous veillerons à ce qu’il perde !

Nous avons entamé notre travail en croyant que notre peuple patriotique saura profiter de cette occasion historique et accomplira son devoir avec une grande motivation. Assurons-nous qu’il n’y ait personne qui s’abstienne de voter. »

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