Le Réseau des droits de l'homme du Kurdistan a révélé des violations alarmantes des droits humains en Iran, particulièrement ciblant la communauté kurde.

Le Réseau des droits de l’homme du Kurdistan a révélé des violations alarmantes des droits humains en Iran, particulièrement ciblant la communauté kurde. 

Selon leur dernier rapport couvrant la période du 21 décembre 2023 au 21 janvier 2024, 4 kolbars (porteurs frontaliers) ont été tués et 34 prisonniers kurdes ont été exécutés par l’État iranien. En outre, 45 militants ont été arrêtés au cours du dernier mois.

Le rapport détaille que ces kolbars ont été tués ou blessés dans des attaques des forces iraniennes. Parmi eux, un kolbar a été gravement blessé après être tombé d’une falaise suite à des tirs. À la frontière de Biyare, située à la limite du Kurdistan du Sud (Kurdistan irakien), 9 kolbars, dont 4 mineurs, ont été libérés après avoir été torturés par les forces de l’État iranien, ces derniers ayant subi un rasage forcé de la tête.

De plus, l’association indique que 34 prisonniers kurdes ont été exécutés, et au moins 11 Kurdes arrêtés pour des raisons religieuses et politiques seraient en danger d’exécution. Le rapport souligne également la détention de 45 militants, y compris une militante nommée Ruiya Heşmeti, qui a été condamnée à 74 coups de fouet pour avoir refusé de respecter les règles obligatoires du port du voile.

Ces développements mettent en lumière une situation préoccupante en matière de droits humains et de répression des minorités dans la région.

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