Une motion du Parlement britannique demande au ministre des Affaires étrangères d’« exprimer ces préoccupations à son homologue du Gouvernement de la région du Kurdistan (KRG) et de soutenir les appels à la transparence et à la responsabilité dans la région kurde, de toute urgence ».

Une motion du Parlement britannique demande au ministre des Affaires étrangères d’« exprimer ces préoccupations à son homologue du Gouvernement de la région du Kurdistan (KRG) et de soutenir les appels à la transparence et à la responsabilité dans la région kurde, de toute urgence ».

Six députés du Parti nationaliste écossais ont déposé une motion au Parlement britannique intitulée « Transparence et démocratie dans le Gouvernement de la région du Kurdistan (KRG) ».

La motion demande que :  « la chambre de l’Assemblée Nationale prenne note de la récente semaine de manifestations et du tollé public concernant le taux de chômage élevé dans la région du Kurdistan, des employés de l’Etat qui ne perçoivent pas leurs salaires depuis plusieurs mois ; que reconnaisse que les manifestants sont en colère à cause des allégations de corruption concernant les principaux partis politiques dominant dans la région, affiliés à deux familles puissantes : la famille Barzani, au pouvoir dans les provinces occidentales, qui détient la première place régionale par le biais du Parti Démocratique du Kurdistan (PDK), et la famille Talabani du parti Union patriotique du Kurdistan (UPK) contrôle l’Est de la région ». 

De même il a été noté que cette chambre prenne en considération, les protestations continues sur la gestion des revenus pétroliers, et que la pandémie de Coronavirus a aggravé l’impact négatif sur l’économie, qu’en conséquences les conditions de vie se sont détériorées. Les parlementaires ont également mentionné que la violence de l’Etat, qui a causé la mort de huit manifestants au Kurdistan irakien par les forces de sécurité, la mise en place des couvre-feux par les autorités est inquiétante et préoccupante. 

La motion ajoute également que les forces de sécurité kurdes ont effectué des perquisitions sur les agences de presses affiliés aux partis politiques d’opposition et les diffusions des chaines ont été interrompues; et que cette chambre note la mission politique des Nations unies en Irak en condamnant  les actes de violence.

Les auteurs de la motion ont ajouté : « [que cette Assemblée] estime que la situation est extrêmement préoccupante pour la région et est profondément préoccupée par les atteintes à la liberté d’expression qui portent atteinte aux droits des personnes qui protestent librement d’avoir leur volonté démocratique ; qu’elle est en outre préoccupée par les allégations de corruption et d’austérité persistante ; soutient les appels à une solution pour la rémunération des employés du secteur public ».

Enfin, la motion demande au ministre des affaires étrangères :  d’ « exprimer ces préoccupations et de soutenir les appels à la transparence et à la responsabilité dans la région avec son homologue du gouvernement régional kurde, et ce de toute urgence ».

Les six premiers signataires de la motion sont les députés du Parti nationaliste écossais Chris Stephens, Hannah Bardell, Tommy Sheppard, Chris Law, Drew Hendry, Allan Dorans.

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