L'universitaire Dr Hisham Zêbari, a réagi à la rencontre entre le chef du Front de l'opposition syrienne Naser al-Hariri et des responsables du Parti démocratique du Kurdistan (PDK) dominé par la famille Barzani au Kurdistan, la semaine dernière.
Massoud Barzani et Naser al-Hariri, chef de la structure politique des mercenaires djihadistes ayant occupé Afrin, Tall Abyad et Ra’s al-‘Ayn avec la Turquie.

L’universitaire Dr Hisham Zebarî, a réagi à la rencontre entre le chef du Front de l’opposition syrienne Naser al-Hariri et des responsables du Parti démocratique du Kurdistan (PDK) dominé par la famille Barzani au Kurdistan, la semaine dernière.

Dr. Zebarî a déclaré : « Ces groupes, y compris l’Etat islamique, sont les mercenaires d’Erdogan. Ils mènent actuellement une sale politique à Girê Spî (Tall Abyad) et Serêkaniyê (Ra’s al-‘Ayn). Le PDK qui dit « Nous sommes des nationalistes kurdes » est en contradiction avec lui-même. Tout le monde sait que cette délégation syrienne a versé le sang des kurdes. »

L’État turc contrôle les régions du PDK

Faisant référence aux plans d’occupation de la délégation en coopération avec le président turc Erdogan, Hisham Zebarî a poursuivi : « Ils ne ressentent plus le besoin de cacher le plan qu’ils veulent faire dans la région. Le plan qu’ils veulent mettre en œuvre est d’occuper Shengal et créer une zone tampon de Mossoul à Kirkouk, le PDK ne peut ignorer ce plan.

Je dois donc dire ceci: l’Etat turc occupant a maintenant pris les régions de Zakho, Duhok, Hewlêr (Erbil), sous son contrôle. Malheureusement, c’est la vérité.

L’Etat turc est la cause du problème

Parlant de la situation générale du sud-Kurdistan (Irak), Hisham Zebarî a conclu son discours par les mots suivants: « Malheureusement, la situation dans la région n’est pas très bonne. Il n’y a pas d’unité nationale, les partis politiques ne se respectent pas les valeurs de l’unité nationale.

Les contradictions entre le PDK et l’UPK (Union patriotique du Kurdistan) se multiplient. Par conséquent, l’État turc peut faire tous les plans, jeux et manipulations qu’il souhaite. Je peux même dire que c’est l’État turc qui cause tous les problèmes, en particulier la question du budget entre Bagdad et Hewlêr. Les habitants de la région n’ont pas confiance dans le gouvernement actuel ».

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