Deux mois d’attaques d'invasion turques au Sud-Kurdistan
Des tanks turcs sur la frontière syrienne en 2018.

Le 27 mai 2019, l’État turc a lancé une opération appelée « Griffe », envahissant les régions de Khakurkê (dans la province de Hewlêr), Bradost et d’autres au Sud-Kurdistan (Irak).

Depuis cette date, l’aviation turque a bombardé 50 zones de Bradost, Qandil et Behdinan. Cinq civils ont été tués et 16 autres blessés dans ces attaques d’invasion au cours des deux derniers mois.

Le premier jour de l’opération « Griffe », l’armée turque a posé 30 hélicoptères dans les montagnes de Khakurkê, débarquant des centaines de soldats. Des affrontements ont éclaté avec la guérilla du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) qui a répliqué aux attaques.

Le lendemain du lancement de l’opération, soit le 28 mai, le président irakien Berhem Saleh s’est rendu en Turquie où il a tenu une réunion à huis clos avec le président turc Recep Tayyip Erdogan, réunion à laquelle étaient également présents le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlüt Çavuşoğlu, et le chef des services de renseignement (MIT), Hakan Fidan.

Collaborant avec l’armée turque, le Gouvernement régional du Kurdistan (KRG) a déployé 15 véhicules d’équipement militaire et un grand nombre de peshmergas dans les régions de Bradost et Berbizina.

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