Les prisonniers politiques de la maison d'arrêt de type T de Sirnak ont été battus par les gardiens de prisons au motif qu’ils n’avaient pas chanté l’hymne national. Les détenus font état de traitement inhumains et exigent une enquête.
Maison d'arrêt de type T de Sirnak

Les prisonniers politiques de la maison d’arrêt de type T de Sirnak ont été battus par les gardiens de prison au motif qu’ils n’avaient pas chanté l’hymne national. Les détenus font état de traitement inhumains et exigent une enquête.

Les prisonniers politiques de la prison de haute sécurité de Sirnak ont lancé un appel à une action et à une inspection immédiate de la prison. Les détenus ont rapporté qu’une spirale de violences se poursuit depuis une semaine dans la prison et qu’au moins 16 personnes en ont été victimes. Un détenu, Mehmet Ali Cevik, a été placé en soins intensifs à la suite des violences qu’il a subies.

L’appel a été rendu public par l’intermédiaire de la famille du prisonnier politique Hamza Sönmez. Il a déclaré à ses proches lors d’un appel téléphonique lundi que deux cellules avaient été attaquées par les gardiens de prison. « On nous a demandé de prendre la position de marche et de chanter « l’hymne Istiklal » [hymne national turc]. Nous avons dit que nous n’accepterions pas un tel traitement. Ensuite, nous avons été battus. J’ai été blessé à la tête et d’autres prisonniers se sont retrouvés avec le nez cassé. Nous avons ensuite été emmenés dans un hôpital où certains d’entre nous ont dû subir des opérations. »

Sonmez a également indiqué à ses proches que la documentation médicale concernant les blessures était disponible et appelé les organisations de défense des droits de l’Homme à envoyer des délégations pour inspecter la prison de type T à Şirnak.

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