Damas: le cessez-le-feu à Idlib, un test pour la Turquie

Jaafari a accusé les groupes militants de bombarder des zones sous contrôle du régime au nord-ouest de la Syrie « depuis des zones contrôlées par la Turquie à Idlib ». 

Le représentant de la Syrie aux pourparlers de paix au Kazakhstan, Bachar Jaafari, a dit vendredi que le succès d’un cessez-le-feu dans la région du nord-ouest d’Idlib dépendrait du désarmement des rebelles de leurs armes lourdes par la Turquie. 

Jaafari a attaqué la présence militaire turque au nord-ouest du pays et à désigné la déclaration de cessez-le-feu de la Syrie comme « un test pour les intentions de la Turquie ». 

Un rapport récent confirme l’implication de la Turquie dans le trafic d’armes et de combattants au profit de groupes armés qui combattent en Syrie. Les commentaires ont eu lieu pendant la seconde journée de pourparlers sous l’égide des alliés de la Syrie, la Russie et l’Iran, avec la Turquie qui soutient les rebelles. 

Jaafari a aussi lancé un appel aux garants des pourparlers pour qu’ils assument « leurs responsabilités en mettant la pression sur la Turquie » pour remplir les conditions d’un accord signé l’année dernière. 

« L’accord de cessez-le-feu est conditionné au respect par la Turquie des  accords d’Astana et de Sotchi en enlevant aux terroristes leurs armes de gros et moyen calibre,  » a dit Jaafari. 

Jaafari a accusé les groupes militants de bombarder des zones sous contrôle du régime au nord-ouest de la Syrie « depuis des zones contrôlées par la Turquie à Idlib ». 

« Même si nous sommes patients, cette fois-ci notre patience sera limitée. Nous n’attendrons pas éternellement que la Turquie tienne ses engagements, » a-t-il déclaré.

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