A l’issue d’une réunion de six heures mardi, sous la présidence de Recep Tayyip Erdogan, le Conseil de Sécurité nationale turc (MGK) a décidé la poursuite et l’amplification des opérations militaires contre les Kurdes au nord de la Syrie.
La déclaration publiée par le MGK réaffirme la « détermination de la Turquie à poursuivre ses efforts » pour établir une « zone de sécurité » au nord de la Syrie, qualifiée cyniquement de « couloir de la paix ».
Cette « zone de sécurité » permettrait à la Turquie d’occuper les parties du territoire syrien actuellement gérées par l’Administration Autonome du Nord et de l’Est de la Syrie (AANES).
Au cours de la réunion, le MGK a réitéré sa désapprobation concernant le soutien apporté par certains Etats occidentaux aux Unités de Protection du Peuple (YPG), et critiqué la décision d’Interpol de retirer de sa liste rouge certains représentants kurdes qui y avaient été inscrits précédemment à la demande de la Turquie.