En 2006, le 15 mai a été déclaré Journée de la langue kurde, mais, les répressions exercées sur la langue et la culture kurde se poursuivent toujours.

En 2006, le 15 mai a été déclaré Journée de la langue kurde, mais, les répressions exercées sur la langue et la culture kurde se poursuivent toujours.

Les membres du PEN kurde (PEN Kurde est une branche de PEN international qui a pour but de promouvoir la langue et la littérature kurde) ont déclaré qu’en raison des politiques d’assimilations, ils étaient confrontés au danger de la disparition de la langue kurde, et ont affirmé que le 15 mai, journée de la langue kurde, devrait être le jour du retour à la langue maternelle.

Le magazine Hawar, qui a été publié pour la première fois le 15 mai 1932 à Damas et a publié 57 numéros au total jusqu’en 1943, est considéré comme un jalon en termes d’écriture culturelle kurde. Cette initiative de révolution culturelle, menée par Celadet Alî Bedirxan et ses camarades il y a 88 ans, continue d’inspirer les études sur la langue et la culture kurdes aujourd’hui. 

Le coprésident du PEN kurde, Sami Tan, a déclaré que « le magazine Hawar a été publié pour développer la langue kurde et prévenir les politiques d’assimilation. Il a ajouté que le magazine Hawar était très important pour les Kurdes. Le magazine Hawar a représenté un changement majeur dans de nombreux domaines, notamment la langue, la culture, l’identité et la littérature, et a marqué le siècle dernier en termes d’études sur la langue et la culture kurdes. »

En 2006, le 15 mai a été déclaré Journée de la langue kurde, mais les pressions exercées sur la langue et la culture kurdes se poursuivent aujourd’hui. La politique de tutelle (nominations des administrateurs) du gouvernement actuel a également pour but de renforcer la pression sur la notion « kurde » tout entière. Les travaux kurdes et multilingues au sein des municipalités sont empêchés, les chaînes de télévision diffusant en kurde, les journaux, les magazines, les agences, les crèches dispensant un enseignement en kurde, les instituts et les associations sont fermés.

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