L’organisation de défense des droits humains Afrin-Syrie fait état de 43 enlèvements et de 5 meurtres commis par les forces d'occupation
Depuis mars 2018, date de l’occupation d’Afrin par Ankara en violation du droit international, les forces turques et leurs mercenaires alliés ne cessent de commettre des exactions dans cette région du nord de la Syrie qui était autrefois un havre de paix et une terre d’accueil pour les déplacés fuyant les zones de guerre en Syrie.

L’organisation de défense des droits humains Afrin-Syrie fait état de 43 enlèvements et de 5 meurtres commis par les forces d’occupation turques et leurs mercenaires djihadistes au cours du mois de juillet 2022. Elle évoque par ailleurs l’établissement par Ankara de colonies dans cette région du nord de la Syrie occupée par la Turquie depuis mars 2018.

Depuis mars 2018, date de l’occupation d’Afrin par Ankara en violation du droit international, les forces turques et leurs mercenaires alliés ne cessent de commettre des exactions dans cette région du nord de la Syrie qui était autrefois un havre de paix et une terre d’accueil pour les déplacés fuyant les zones de guerre en Syrie.

Selon l’organisation de défense des droits humains Afrin-Syrie qui s’appuie essentiellement sur des sources locales, l’armée turque et ses mercenaires ont enlevé 43 personnes, dont cinq personnes âgées et quatre femmes, dans la ville et ses districts au cours du mois de juillet. 

Les services de renseignement turcs (MIT) et la « police militaire », un réseau paramilitaire établi par Ankara dans les zones occupées du nord de la Syrie, jouent un rôle très actif dans ces enlèvements. Le rapport évoque également l’implication de groupes djihadistes, tels que la brigade Sultan Murad, le Front Al-Shamiya, Ahrar Al-Sham et Al -Hamzad.

5 PERSONNES ASSASSINÉES LE MOIS DERNIER

5 personnes, dont 3 femmes, ont été tuées par les forces d’occupation turco-djihadistes le mois dernier, rapporte l’organisation de défense des droits humains Afrin-Syrie.

Le rapport indique par ailleurs que des tronçons de mur ont été érigés par l’armée turque dans certains villages de la périphérique d’Afrin. Il fait état, en outre, de plus de 3 300 oliviers abattus dans les districts de Rajo, Shera, Shiye et Jindires.

MAISONS COLONIALES

Dans le district de Jindires, la Turquie a établi des colonies d’habitations sur les terres des populations autochtones déplacées, dénonce encore le rapport. Selon l’organisation de défense des droits humains, près de 40 maisons ont été construites durant le dernier mois. Les colonies se trouvent sur un champ de 4 hectares, dans une zone située entre les villages Hemîlk et Rifetiyê, dans le district de Jindires, précise le rapport.

D’après l’organisation Afrin-Syrie, « Ebdo Zemzem », le chef mercenaire du « Mouvement Noureddin Zengi », supervise un projet financé par des organisations Qatari-Koweïtiennes. Par ailleurs, une maison sur la route du village de Hemam, dans le district de Jindires, serait utilisée comme siège d’une organisation clandestine appelée « Organisation islamique ».

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