17 jeunes kurdes ont été ciblés et tués par la police iranienne au 40e jour du meurtre de Jîna Mahsa Amini, rapporte l’ONG Hengaw.

17 jeunes kurdes ont été ciblés et tués par la police iranienne au 40e jour du meurtre de Jîna Mahsa Amini, rapporte l’organisation de défense des droits humains Hengaw.

Selon le dernier rapport publié par l’organisation iranienne des droits humains Hengaw, 17 jeunes Kurdes ont été tués par la police le 26 octobre, date qui marquait le 40e jour de deuil pour Jîna Mahsa Amini, jeune kurde décédée suite à une garde à vue par la police iranienne des moeurs. Comme le veut la tradition, une cérémonie a été organisée dans le cimetière où repose le corps la jeune femme, dans la ville kurde de Seqiz. Malgré le dispositif de sécurité mis en place par la police iranienne pour bloquer les voies d’accès au cimetière, des milliers de personnes se sont rassemblées pour rendre hommage à Jîna devenue le symbole de la contestation contre le régime des Mollahs. Des actions de protestation avaient lieu parallèlement dans de nombreuses autres villes du Rojhilat (Kurdistan iranien) et d’Iran. Les rassemblements et manifestations ont été violemment réprimées par les forces de l’ordre.

Trois enfants parmi les victimes de la répression policière

Selon Hengaw, les violences policières ont fait 6 morts à Mahabad, 5 à Sanandaj, 3 à Baneh et 3 à Kasrişirin et Piranşehir. Parmi les victimes, figurent trois femmes et trois mineurs de 18 ans.

D’après le rapport, deux jeunes sont morts asphyxiés par les gaz lacrymogènes, tandis qu’une jeune femme est décédée d’une hémorragie cérébrale due aux multiples coups de matraque portés par la police au niveau de la tête.

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