Après avoir bombardé la zone de Garê, au Sud-Kurdistan (Irak), région sous contrôle de la guérilla du PKK, l'armée turque a lancé une attaque d'invasion en débarquant des soldats depuis les hélicoptères.

Après avoir bombardé la zone de Garê, au Sud-Kurdistan (Irak), région sous contrôle de la guérilla du PKK, l’armée turque a lancé une attaque d’invasion en débarquant des soldats depuis les hélicoptères.

Selon les informations obtenues de sources locales, l’armée d’invasion turque a bombardé ce mercredi, à 3 heures du matin, plusieurs zones dans la région de Garê contrôlée par les Forces de Défense du Peuple (HPG, branche armée du PKK), avec des avions de chasse et des hélicoptères Cobra.

Après les bombardements, de nombreux soldats turcs ont été déployés dans la zone de Siyanê.

Les affrontements qui s’en sont ensuivis entre l’armée turque et les forces de la guérilla kurde se poursuivent dans cette zone.

Les hélicoptères ont quitté la zone après la riposte de la guérilla, selon un communiqué publié par les HPG suite aux bombardements. 

« Les hélicoptères Cobra et Skorsky utilisés dans cette opération lancée pour envahir la région de Garê sont arrivés depuis le sud, et non depuis le nord du Kurdistan (partie turque) », souligne le communiqué des HPG. 

5 Commentaires

  1. […] L’opération turque contre Garê a commencé mercredi par des bombardements intensifs de l’armée de l’air turque. « Les premiers affrontements ont eu lieu dans la zone de Siyanê, à 5 heures du matin, le 10 février, après que l’État turc ait lourdement bombardé plusieurs zones de la région de Garê et parachuté des soldats depuis des hélicoptères vers 3 heures du matin », indique le communiqué qui se poursuit ainsi : « En raison des pertes subies, les forces d’invasion ont dû se retirer progressivement. La zone de combat et un camp de prisonniers de guerre ont été intensivement bombardés par des avions de chasse. Par la suite, nos forces ont de nouveau frappé les forces d’occupation qui s’étaient rassemblées entre-temps. Nous avons enregistré la mort de plusieurs dizaines de soldats. Après ce coup dur, les forces d’occupation ont été contraintes de se retirer de la zone de combat. » […]

Laisser un commentaire