La conférence internationale de Lausanne, qui s’étale sur deux jours, accueille actuellement 600 participants. Au cœur des débats : le Traité de Lausanne. Des panels distincts sont prévus, avec à la clé la participation de leaders et personnalités emblématiques kurdes.
Lors du premier panel qui a débuté ce matin, les intervenants débattent du Traité de Lausanne et de ses implications pour le Kurdistan. Parmi les orateurs, on compte Suhayla Qaderi, spécialiste en relations internationales, Narman Mohammad Amin Ali, professeur à l’Université Salahaddin, Abdullah Mustafa, coprésident du Comité de coordination des universités du nord et de l’est de la Syrie, ainsi que Mohammed Bayrak.
Demain, deux sessions enrichiront la conférence. La première, axée sur la situation des femmes kurdes et leur combat, sera animée par Kurde Omar. Sahar Aydar Wasman, à la tête des organisations féminines à Sulaimani, prendra également la parole.
La deuxième se penchera sur les réalités vécues par les peuples arménien, assyrien et chaldéen. Le chercheur et écrivain Aydin Aslan, ainsi que l’éducateur Nairi Moradian, apporteront leurs contributions.
En fin de journée, une session intitulée « 100 ans de lutte contre les conséquences du traité de Lausanne » sera modérée par Bahr Mohammed Mahmoud et Rojan Hazim. Le débat bénéficiera des interventions de Naif Bazwan, enseignant au Département de droit de l’Université de Vienne, du Dr Azad Haji Aghaei de l’Université de Jagelloni en Pologne, et du Haval Abubakr, gouverneur de Sulaymaniyah.
La déclaration finale de la conférence sera rendue publique le lundi 24 juillet à 10h00 devant le Château d’Och.