Dans le canton de Hassakê, l’Administration autonome du Nord et de l’Est de la Syrie (AANES) a commencé la construction d’un nouveau camp pour les réfugiés qui ont fui Serêkaniyê (Ras al-Aïn) et Zirgan (Abu Rassan). Les responsables locaux dénoncent cependant l’absence d’aide humanitaire internationale.
Depuis que la Turquie a envahi les régions du Rojava, en violation du droit international, au moins 480 civils ont été tués, plus de 1 070 ont été blessés et près de 300 000 ont été déplacés.
Un camp est en cours de construction à Waşokanî, en coopération avec le conseil cantonal de Hassakê et le comité des affaires environnementales. La construction du réseau d’égouts, des installations sanitaires, des conduites d’eau potable et d’une cafétéria devrait être achevée dans les prochaines semaines. Les engins de chantier ont été utilisés de manière continue pendant plusieurs jours. Des dépôts d’eau potable sont également mis en place. Comme de nombreux autres camps de la région, le camp de Waşokanî est construit avec des fonds limités provenant de l’administration autonome, sans le soutien des organisations humanitaires internationales.
Rojhat Ali, consultant pour la gestion des camps dans la région de Cizîr, a critiqué l’indifférence des organisations humanitaires internationales, surtout à l’approche de l’hiver. « L’administration cantonale et le Croissant-Rouge kurde répondent à tous les besoins des habitants du camp. Des organisations internationales ont déjà été sollicitées à plusieurs reprises pour soutenir les réfugiés, mais jusqu’à présent, il n’y a eu aucun retour. ».