La police turque a violemment réprimé les manifestations organisées mardi à Ankara, Izmir et Istanbul, en hommage aux victimes d’un attentat perpétré en 2015 à Suruç. De nombreux manifestants ont été arrêtés.

La police turque a violemment réprimé les manifestations organisées mardi à Ankara, Izmir et Istanbul, en hommage aux victimes d’un attentat perpétré en 2015 à Suruç. De nombreux manifestants ont été arrêtés.

Plusieurs rassemblements et marches ont été organisés mardi 20 juillet, en Turquie et au nord-Kurdistan, pour marquer le jour anniversaire de l’attentat djihadiste qui a tué 33 personnes à Suruç, dans la province kurde d’Urfa, en 2015. Dans plusieurs grandes villes de Turquie, les manifestations ont été violemment réprimées par la police. De nombreuses personnes ont été placées en garde à vue.

À Ankara, la police est intervenue pour disperser une manifestation organisée à Güvenpark, alors que les jeunes manifestants scandaient « Justice pour Suruç, justice pour tous ». Plusieurs personnes ont été arrêtées.

Dans la ville égéenne d’Izmir, une manifestation à laquelle participaient Murat Çepni et Serpil Kemalbay, députés du Parti démocratique des Peuples (HDP), a également été interdite et attaquée. Cependant, la foule a refusé de se disperser. Lorsque les militants ont tenté de franchir la barrière de police, nombre d’entre eux ont été placés en garde à vue.

Dans le quartier stambouliote de Kadiköy, l’Initiative des Familles de Suruç », fondée par des proches des victimes et des survivants du massacre, était en tête du cortège qui a tenté de marcher jusqu’à l’Opéra de Süreyya où était prévu un rassemblement commémoratif. La manifestation a cependant été attaquée avec des gaz lacrymogènes. Certains manifestants se sont réfugiés dans le bâtiment de l’antenne locale du HDP où ils ont été attaqués à nouveau par la police. Blessée au bras, une journaliste du nom de Fatoş Erdoğan a été conduite à l’hôpital.

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