Selon des informations révélées jeudi par i24NEWS, la Turquie et le Qatar utiliseraient deux vastes camps de tentes situés près d’Al-Bab et d’Azaz, au nord de la Syrie, pour y installer des milliers de Gazaouis déplacés, dans le cadre d’un projet humanitaire d’envergure.

Ces camps, construits à l’origine pour héberger des réfugiés syriens fuyant la guerre civile, seraient désormais en cours de réaffectation.

Les deux sites, situés respectivement entre Al-Bab et Akhtarin et à l’est d’Azaz, avaient été conçus pour empêcher un afflux massif de Syriens vers le territoire turc. Mais selon des sources syriennes locales, le retour progressif de certaines populations syriennes déplacées — mentionné également par l’agence officielle syrienne SANA — aurait ouvert la voie à une réutilisation des infrastructures pour accueillir des Palestiniens de Gaza, déplacés par la guerre en cours.

Mise en œuvre par deux ONG turques

Toujours selon ces sources, le projet est supervisé par deux organisations turques : IHH (Fondation turque pour les droits de l’homme et les libertés humanitaires) et Avaaz, déjà actives dans l’aide humanitaire dans la région. Les deux ONG n’ont pour l’instant pas répondu aux sollicitations de i24NEWS.

Un volet diplomatique en arrière-plan ?

Le rapport évoque également, sans confirmation officielle, que cette initiative pourrait s’inscrire dans un accord plus large impliquant les États-Unis. En contrepartie d’un relogement des Gazaouis dans le nord syrien, Washington aurait accepté d’envisager une reconnaissance du gouvernement syrien actuel, accompagnée d’un allègement des sanctions imposées à Damas. Aucune des parties concernées n’a toutefois confirmé l’existence d’un tel accord.

De fortes implications géopolitiques

Si l’information se confirme, ce projet de réinstallation de réfugiés palestiniens dans une zone de conflit et sous influence turque pourrait soulever d’importantes questions humanitaires, juridiques et politiques. Il intervient dans un contexte de tensions régionales extrêmes, marqué par les conséquences dramatiques de la guerre à Gaza, et les réajustements stratégiques dans le nord de la Syrie.

Ni le gouvernement syrien ni les autorités turques n’ont officiellement commenté cette initiative à ce jour.

Nord de la Syrie : deux camps de réfugiés transformés pour accueillir des Palestiniens de Gaza, selon des sources syriennes

Selon un article publié par i24NEWS, la Turquie et le Qatar auraient entrepris de réaménager deux vastes camps de tentes situés dans le nord de la Syrie, près de la frontière turque, pour y réinstaller des Gazaouis déplacés par la guerre en Palestine. Ces camps, initialement construits pour accueillir des réfugiés syriens pendant la guerre civile, sont situés entre Al-Bab et Akhtarin pour l’un, et à l’est d’Azaz pour l’autre.

Les informations auraient été confirmées par plusieurs sources syriennes locales, qui affirment que les organisations turques Avaaz et IHH superviseraient le processus de réaffectation des camps. À ce stade, aucune de ces deux ONG n’a répondu aux sollicitations de i24NEWS.

Un projet en coordination avec Damas ?

Toujours selon ces sources, ce plan serait mené en coordination avec le nouveau gouvernement syrien, dans un contexte de retour progressif des déplacés syriens vers leurs régions d’origine, tel que rapporté par l’agence officielle syrienne SANA.

Le rapport évoque également des rumeurs non confirmées selon lesquelles cette opération s’inscrirait dans le cadre d’un accord plus large impliquant les États-Unis, en échange d’une reconnaissance progressive du gouvernement syrien et d’un possible allègement des sanctions internationales imposées à Damas. Aucune source officielle n’a confirmé cette hypothèse à ce jour.

Des zones stratégiques sous influence turque

Les villes d’Al-Bab et d’Azaz sont situées dans des zones du nord de la Syrie sous contrôle turc et de ses forces alliées, dans des territoires conquis lors d’opérations militaires turques contre les Forces Démocratiques Syriennes (FDS).

L’utilisation de ces camps pour y installer des civils palestiniens déplacés pourrait soulever d’importantes préoccupations démographiques, humanitaires et politiques, notamment sur l’avenir des populations kurdes et arabes de ces régions, et sur les équilibres communautaires déjà fragilisés par une décennie de guerre.

En attente de réactions officielles

À l’heure actuelle, ni la Turquie, ni le Qatar, ni les Nations unies n’ont officiellement commenté cette information. Le projet, s’il est confirmé, pourrait marquer un tournant dans la redéfinition des usages humanitaires dans les zones sous influence turque en Syrie, tout en soulevant de vives critiques quant à son impact sur les populations locales et déplacées syriennes.

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