Les crimes et les violations se poursuivent dans la ville occupée d'Afrin, où la Turquie a instauré un régime de terreur
Occupé depuis mars 2018 par la Turquie, le canton kurde d'Afrin est en proie à un régime de terreur exercé par Ankara et ses proxys djihadistes.

Les crimes et les violations se poursuivent sans relâche dans la ville occupée d’Afrin, où la Turquie et ses mercenaires djihadistes ont instauré un régime de terreur.

Les mercenaires de la « police militaire » mise en place à Afrin par les forces d’occupation turques ont enlevé 3 personnes dans le quartier d’Ashrafiye le 27 août. D’autre part, des membres du groupe djihadiste « Faylaq al-Sham » ont fait une descente au domicile d’un homme nommé Jalal Mihemed Şêxo, âgé de 84 ans, dans le village de Meydan Ekbes, à Rajo (un district d’Afrin), le 29 août, volant 3 mille dollars et tous les biens qui se trouvaient dans la maison.

Afrin occupée depuis 2018

Le 20 janvier 2018, la Turquie a lancé une opération d’invasion contre le canton kurde d’Afrin, au nord-ouest de la Syrie. Pendant deux mois, l’armée turque a bombardé sans discrimination la population civile ainsi que les Unités de Protection du Peuple et des Femmes (YPG/YPJ). Parallèlement aux frappes turques, des factions djihadistes contrôlées par Ankara ont lancé un assaut terrestre sur la ville. 

Le 15 mars, Afrin était totalement encerclée par les proxys turcs et soumise aux bombardements d’artillerie. Ce jour-là, une frappe aérienne turque a touché le principal hôpital de la ville, tuant 16 civils. Le 18 mars, la Turquie occupait de facto Afrin, les forces kurdes ayant été contraintes de se retirer. L’invasion turque a fait au total près de 500 morts et provoqué l’exode de centaines de milliers de personnes.

Quant aux habitants qui sont restés dans la région, ils sont soumis à un régime de terreur au quotidien: les pillages, enlèvements, exécutions et viols sont devenus monnaie courante dans la zone occupée.

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