Semar Ebdullah, co-présidente du Conseil du Canton de Hesekê, a déclaré que la Turquie avait commis un crime contre l’humanité en instrumentalisant les besoin primaires de la population de Hasakê.
La coprésidente du conseil du canton de Hesekê s’est exprimé à l’Agence de Presse kurde ANF des mesures prises suite à la pandémie Covid-19 et des difficultés causés par l’Etat turc avec la décision de couper l’eau à un million d’habitant.
Ebdullah a appelé les habitants du canton de Hesekê (Şedade, Hall, Hesêkê, Til Temir, Amûdê, Dirbesiyê) à respecter les décisions prises par l’Administration autonome du Nord et de l’Est de la Syrie (AANES) :
Rappelant que l’Organisation mondiale de la santé a signalé que l’épidémie du coronavirus s’est propagée rapidement dans le monde, l’AANES a décrété un confinement général pour empêcher la propagation de l’épidémie afin de protéger la santé publique, insistant sur la nécessité de respecter le confinement, elle a appelé les habitants à prendre des précautions.
L’AANES appelle les habitants à : « rester chez eux afin de protéger leur famille et la société », a déclaré Mme Ebdullah.
Se référant aux mesures prises dans le canton de Hesekê, Mme. Ebdullah a déclaré que les mesures étaient sur deux étapes : « Le canton de Hesekê a effectué des travaux de nettoyage et de désinfection dans la ville par l’intermédiaire de la municipalité. La désinfection se poursuit dans toutes les régions cantonales. Nous avons distribué des désinfectants antibactériens avec des produits de nettoyage dans toutes les régions. Tous les bâtiments publics ont également été désinfectés. Ensuite, les quartiers et les rues ont été lavés et désinfectés ».
Concernant la fermeture de distubition d’eau d’Elok, qui répond aux besoins en eau de Hesekê et de ses districts, Mme Ebdullah a declaré : « L’eau qui arrive dans la région a été coupée par l’État turc. Cela pose de gros problèmes. Il y a une épidémie qui se répand rapidement dans le monde, comme le coronavirus, et ce danger augmente quand il n’y a pas d’eau. La région a besoin d’eau. L’État turc utilise les besoins fondamentaux de la population comme des armes ».