Le gouvernement turc a délibérément coupé l’eau des terres syriennes, ce qui a réduit le niveau d’eau du fleuve Euphrate avec un impact négatif pour l’agriculture et la production d’électricité dans la région. De plus, elle menace la vie de milliers de résidents au nord de la Syrie.
Au premier plan politique des problèmes sociaux, le gouvernement turc a tenté au cours des dernières années d’empêcher la révolution de la population du nord de la Syrie, il y a eu des tentatives du gouvernement de la Turquie pour soutenir les groupes armés à lancer des attaques contre différentes villes, en particulier dans le nord de la Syrie. Le gouvernement turc, dans sa deuxième étape, a imposé un siège étouffant dans les zones de l’administration démocratique autonome, tandis que les zones contrôlées par des groupes affiliés à Al-Qaïda et des groupes terroristes figurant sur les listes noires bénéficient de différents types de soutien et que les frontières leur sont largement ouvertes.
Pendant l’été de cette année, au mois du Ramadan en particulier, le gouvernement turc a coupé presque complètement l’eau des terres syriennes, ce qui a porté le niveau de l’eau à son plus bas niveau en 17 ans,a et il y a trois jours, le gouvernement turc a complètement coupé l’eau des terres syriennes provoquant une terrible catastrophe et c’est la première fois dans l’histoire de la région que le fleuve Euphrate est devenu une terre aride, craquelée et jonchée de poissons morts.
La catastrophe menace la vie de dizaines de milliers de civils, car l’eau a été coupée dans de vastes zones, tandis que les terres agricoles sont menacées par la sécheresse avec la coupure continue de l’eau, et d’autre part, des centaines de pêcheurs de la région sont devenus chômeurs ; la pêche est leur seule source de subsistance.
D’autre part, les heures d’alimentation électrique dans le canton de Kobanî ont été réduites à un niveau bas au cours de l’année, et les habitants souffrent de pannes d’électricité pendant plus de 16 heures par jour, en raison du manque d’eau à Rojava et dans la ville d’al-Tabqa
Les villages de Buraz, Qumlag, Elajag, Gire Abri, Gire Sur, Jahdah, al-Kabeera, Jahdah al-Sageera, Sheikh al-Tahtani, Cheikh al-Fawqani et Turman connaissent actuellement une sécheresse sévère dans les villages environnants.
Source : KAF-RI