Les États-Unis ont imposé des sanctions à six hauts responsables du Hamas. Trois d’entre eux sont basés en Turquie. 

Les États-Unis ont imposé des sanctions à six hauts responsables du Hamas. Trois d’entre eux sont basés en Turquie. 

Le Département du Trésor américain a annoncé mardi avoir imposé des sanctions à six hauts responsables du Hamas, y compris des représentants du groupe à l’étranger. « Le Hamas continue de s’appuyer sur des responsables clés qui semblent jouer un rôle légitime et public au sein du groupe, mais qui facilitent ses activités terroristes, représentent ses intérêts à l’étranger et coordonnent le transfert d’argent et de biens vers Gaza », a déclaré Bradley T. Smith, sous-secrétaire d’État par intérim au Trésor chargé du terrorisme et du renseignement financier. « Le Trésor reste déterminé à perturber les efforts du Hamas pour s’assurer des revenus supplémentaires et à demander des comptes à ceux qui facilitent les activités terroristes du groupe. » 

Trois des responsables visés par ces sanctions sont basés en Turquie. Il s’agit d’Abd al-Rahman Ismail abd al-Rahman Ghanimat, membre de longue date des Brigades Izz Al-Din Al-Qassam, l’aile militaire du Hamas, de Musa Daud Muhammad Akari et de Salama Mari.

Lundi, les États-Unis ont mis en garde la Turquie contre l’accueil de membres de la direction du Hamas, après la diffusion d’informations selon lesquelles plusieurs hauts responsables du Hamas auraient quitté le Qatar pour Ankara la semaine dernière.

Interrogé sur ces informations, le porte-parole du département d’État américain, Matthew Miller, ne les a pas confirmées, ajoutant cependant qu’il n’était pas en mesure de les démentir. « Nous ne pensons pas que les dirigeants d’une organisation terroriste vicieuse devraient vivre confortablement où que ce soit, et cela inclut certainement une ville importante de l’un de nos principaux alliés et partenaires », a-t-il déclaré. Et d’ajouter: « Nous ferons clairement savoir au gouvernement turc, comme nous l’avons fait à tous les pays du monde, qu’il n’est plus possible de faire comme si de rien n’était avec le Hamas. »

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