Selon le directeur de Sallux, Johannes de Jong, les États membres de l’OTAN devraient retirer à la Turquie la protection basée sur l’article 5 du traité de l’OTAN tant qu’elle ne change pas de comportement.
Dans le cadre de la campagne « liberté pour Ocalan, Paix au Kurdistan », Johannes de Jong, directeur de Sallux, anciennement Fondation politique chrétienne européenne, s’est entretenu avec le journaliste Erem Kansoy concernant la sécurité européenne, les affaires étrangères turques et l’article 5 du traité de l’OTAN.
De Jong a commenté la publication de Sallux concernant l’article 5 du traité de l’Atlantique Nord, et la situation de la Turquie au sein de l’OTAN.
L’article 5 prévoit que si un allié de l’OTAN est victime d’une attaque armée, chacun des autres membres de l’Alliance considérera cet acte de violence comme une attaque armée contre tous les membres et prendra les mesures qu’il jugera nécessaires pour aider l’allié attaqué.
L’UE, les États-Unis, le Canada et l’OTAN sont aux prises avec la question de savoir comment gérer l’agression turque. La stratégie suggérée par Sallux est que les États membres de l’OTAN, soutenus par leurs parlements ou congrès, déclarent que la Turquie ne pourra plus compter sur une protection fondée sur l’article 5 du traité de l’OTAN tant qu’elle ne changera pas de comportement.
Johannes de Jong dirige Sallux depuis ses débuts en 2011. Il s’est concentré sur l’économie et les relations internationales en accordant une attention particulière à ceux qui sont généralement négligés dans l’économie et la géopolitique mondiale. Depuis 2014, il a profondément travaillé avec les Kurdes, les Syriaques-Assyriens et les Yézidis de Syrie et d’Irak, en se concentrant davantage sur les développements dans le nord de la Syrie.
L’objectif principal de De Jong a été d’établir des liens entre les peuples de ces régions et les preneurs de décisions et influenceurs du monde occidental.