À Van, les manifestations contre la nomination d'un administrateur gouvernemental à la place des co-maires Abdullah Zeydan et Neslihan Şadal ont conduit à l'arrestation de près de 400 personnes, dont 55 enfants, selon des sources de défense des droits humains et d'organisations juridiques. Parmi les personnes arrêtées, 24 ont été incarcérées et environ 50 ont été relâchées après les procédures policières.

À Van, les manifestations contre la nomination d’un administrateur gouvernemental à la place des co-maires Abdullah Zeydan et Neslihan Şadal ont conduit à l’arrestation de près de 400 personnes, dont 55 enfants, selon des sources de défense des droits humains et d’organisations juridiques. Parmi les personnes arrêtées, 24 ont été incarcérées et environ 50 ont été relâchées après les procédures policières.

Des informations troublantes révèlent que 16 enfants et 90 adultes parmi les détenus ont subi des tortures sévères, résultant en des fractures à la tête, aux bras et aux mains, et de graves marques de torture sur le corps. De plus, deux des personnes libérées ont subi une perte partielle de la vision en raison de la brutalité subie.

La torture des enfants soulève une indignation particulière

Parmi les mineurs arrêtés, 16 auraient été gravement torturés au moment de leur détention, avec des fractures osseuses et des traces de torture confirmées par leurs avocats.

De nombreux enfants présentent également de graves ecchymoses aux poignets, dues à l’utilisation de menottes en plastique. Deux des enfants conduits au tribunal ont été emprisonnés, tandis que les autres sont toujours en cours de traitement pour leurs déclarations.

Le nombre d’arrestations dépasse les 400, les blessés évitent les hôpitaux

Le nombre de détentions continue d’augmenter, avec des dizaines de personnes interrogées sans avocat le premier jour et rapidement relâchées, portant le total à plus de 400.

De nombreuses personnes blessées lors des manifestations ont évité de se rendre à l’hôpital de peur d’être arrêtées. Beaucoup ont contacté le Centre de crise établi par l’Association des Juristes pour la Liberté (ÖHD), le Barreau de Van et la branche de Van de l’Association des Droits de l’Homme (İHD) pour des violences et tortures subies.

Un rapport sur les violations des droits à venir

Le centre de crise prévoit de publier un rapport sur les violations des droits humains survenues en peu de temps. Des plaintes seront également déposées concernant les nombreuses attaques documentées.

En outre, 30 autres personnes détenues ont été transférées au tribunal, accentuant la crise des droits humains dans la région.

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