Selon l’Observatoire syrien des Droits de l’Homme, 460 civils ont été tués par les garde-frontières turcs depuis le début du conflit syrien, dont près d’un tiers étaient des femmes et des enfants.
« À une époque où le rôle de la Turquie dans la « zone de désescalade » était de surveiller la mise en œuvre du cessez-le-feu et d’assurer le retour des personnes déplacées dans leurs régions, les forces turques n’ont rien fait pour sauver les civils dans la zone qui s’étend des montagnes du nord-est de Latakia à la banlieue nord-ouest d’Alep, en passant par les zones rurales de Hama et d’Idlib », a déclaré samedi l’Observatoire syrien des Droits de l’Homme (OSDH).
« D’un autre côté, a continué l’OSDH, les gardes-frontières turcs ont tué des civils syriens qui, fuyant l’horreur de la guerre, tentaient de pénétrer illégalement sur le territoire turc, à la recherche d’un refuge. »
L’OSDH a documenté en 2020 la mort de 19 civils tués par les garde-frontières turcs, dont cinq enfants et une femme.
Selon les statistiques de l’organisation de défense de droits humains, le nombre de civils tués par les gendarmes turcs depuis le début de la guerre syrienne est passé à 460. 82 des victimes sont des mineurs et 44 des femmes.