Le leader kurde Abdullah Öcalan a été frappé d’une nouvelle interdiction de visites de ses avocats pour une durée de six mois. Le bureau juridique Asrın a annoncé qu’il allait saisir la Cour constitutionnelle pour contester cette décision.
Selon l’agence Mezopotamya, cette interdiction concerne également les trois autres prisonniers détenus sur l’île d’Imrali : Ömer Hayri Konar, Veysi Aktaş et Hamili Yıldırım.
Les avocats d’Asrın avaient déposé une demande auprès du juge de l’exécution de deuxième instance de Bursa pour rendre visite à leurs clients. Cependant, ils ont appris qu’une nouvelle interdiction de six mois avait été imposée à partir du 6 novembre. Les motifs de cette décision n’ont pas été communiqués aux avocats.
Les objections soumises par le bureau juridique Asrın ont été rejetées par la Cour pénale de grande instance de Bursa. Désormais, les avocats porteront l’affaire devant la Cour constitutionnelle (AYM), dénonçant cette interdiction comme une violation des droits fondamentaux des prisonniers et de leurs défenseurs.
Cette décision marque une nouvelle entrave aux droits de défense et aux conditions d’incarcération sur l’île d’Imrali, où Abdullah Öcalan est maintenu en isolement strict depuis plus de deux décennies.