Les tensions dans le nord-ouest de la Syrie ont atteint un nouveau sommet avec une intensification des affrontements entre les forces locales, les groupes djihadistes soutenus par la Turquie, et les interventions des puissances régionales.
La situation est marquée par des violences généralisées, des bombardements ciblés et une détérioration dramatique des conditions de vie pour les populations civiles.
Des civils blessés dans les affrontements
Lors des déplacements en zone de conflit, les civils continuent de payer un lourd tribut. Quatre personnes, dont deux enfants, ont été blessées par des tirs dans la région d’Alep. Les victimes, âgées de 2 et 3 ans pour les enfants, revenaient dans leur village de Nairbiyeh depuis la zone de Haidariya, située dans la même région. Ces événements illustrent les dangers omniprésents auxquels sont confrontées les populations locales.
Intensification des bombardements et des affrontements
Dans le canton d’Al-Jazira, la ville de Tal Tamr et ses alentours ont été particulièrement ciblés par les bombardements de l’armée turque et de ses mercenaires. Les attaques ont visé plusieurs villages, notamment Al-Tawila et Qabur al-Qaraqna, causant des dégâts matériels importants. Le poste électrique de Tal Tamr a également été directement touché, aggravant les conditions de vie dans la région. Pendant ce temps, un avion de combat turc a été aperçu survolant la zone, intensifiant la peur parmi les habitants.
Violents combats à Afrin et Shahba
Les Forces de Libération d’Afrin (HRE) poursuivent leur lutte acharnée contre les mercenaires soutenus par la Turquie. Les affrontements se concentrent principalement dans les campagnes d’Afrin et du canton de Shahba, où des tentatives d’infiltration des mercenaires ont été signalées. Ces combats s’accompagnent de bombardements massifs sur des zones résidentielles et des infrastructures, accentuant les souffrances des civils.
Un contexte de crise humanitaire
La recrudescence des violences a des conséquences désastreuses pour les populations locales, déjà confrontées à des conditions de vie précaires. Les déplacements forcés se multiplient, les infrastructures essentielles comme les centrales électriques sont ciblées, et les besoins en aide humanitaire augmentent. L’inaccessibilité de certaines zones rend encore plus difficile l’acheminement des secours.