Mustafa Karasu, membre du Conseil exécutif de l’Union des communauté du Kurdistan (KCK), met en garde contre les dangers que l'accord entre l'Irak et la Turquie fait peser sur la région et critique la position des dirigeants irakiens.

Lors d’une récente interview, Mustafa Karasu, membre du conseil exécutif de l’Union des Communautés du Kurdistan (KCK), a vivement critiqué l’intensification de l’isolement du leader kurde Abdullah Öcalan, emprisonné depuis 26 ans.

M. Karasu a dénoncé la campagne de désinformation menée par l’État turc, qui tente de justifier cet isolement par des mensonges et des manipulations. Il a notamment rejeté les allégations selon lesquelles le mouvement kurde empêcherait les rencontres entre Öcalan et sa famille ou ses avocats, qualifiant ces accusations de « propagande noire ».

Mustafa Karasu a souligné que l’État turc craint l’influence des paroles d’Öcalan sur la société et la politique, raison pour laquelle il empêche toute communication avec lui. Il a révélé que des représentants turcs ont récemment admis lors de discussions en Europe que permettre à Öcalan de s’exprimer aurait un impact considérable sur la politique turque, exposant ainsi les politiques génocidaires du gouvernement.

Le dirigeant du KCK a également insisté sur l’importance mondiale de la lutte pour la liberté d’Öcalan. Il a cité le soutien international croissant, notamment l’initiative de 69 intellectuels lauréats du prix Nobel appelant à la libération d’Öcalan. Selon lui, cette cause dépasse désormais les frontières du Kurdistan et est devenue une lutte universelle pour la liberté et la démocratie.

Enfin, Karasu a rappelé que les idées d’Öcalan représentent une alternative essentielle face à la corruption de la modernité capitaliste. Il a souligné que de plus en plus de personnes à travers le monde considèrent la lutte d’Öcalan comme leur propre combat pour la liberté. Il a conclu en affirmant que le mouvement kurde, soutenu par la solidarité internationale, continuera de se battre pour la libération physique d’Öcalan et contre les injustices perpétrées par l’État turc.

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