Une nouvelle plainte déposée devant le tribunal de district de Columbia, aux États-Unis, accuse la famille Barzani, qualifiée d'« Organisation criminelle Barzani », de divers crimes graves. L'analyste Michael Rubin a déclaré : « Masrour Barzani est dans de gros problèmes. »

Une nouvelle plainte déposée devant le tribunal de district de Columbia, aux États-Unis, accuse la famille Barzani, qualifiée d’« Organisation criminelle Barzani », de divers crimes graves. L’analyste Michael Rubin a déclaré : « Masrour Barzani est dans de gros problèmes. »

Le 9 janvier, l’Association des victimes du Kurdistan a intenté une nouvelle action en justice contre la famille Barzani au nom de plusieurs victimes, notamment Shahwan Abdulrahman, Maki Rewend et un citoyen américain identifié sous le pseudonyme de John Does.

La plainte, enregistrée sous le numéro 1:24-cv-00278-RDM, désigne la famille Barzani comme l’« Organisation criminelle Barzani (BCE) ».

Un cas juridiquement solide

Michael Rubin, qui a analysé le dossier pour le média ANF, a déclaré qu’il avait examiné la plainte déposée et qu’elle constituait une menace sérieuse pour Masrour Barzani.

Rubin a expliqué :
« Masrour Barzani a menti ou n’a tout simplement pas compris la situation lorsque les plaignants avaient auparavant retiré leur plainte. Ils ne l’ont pas abandonnée, mais l’ont reformulée conformément aux recommandations du juge afin de la rendre juridiquement plus solide et d’éviter les obstacles liés à l’immunité souveraine. Ce n’est pas le gouvernement régional du Kurdistan qui est jugé, mais bien Masrour Barzani lui-même. Il ne peut pas invoquer l’immunité pour des crimes tels que les enlèvements et les meurtres, qui ne relèvent pas des fonctions étatiques. »

Rubin a également souligné que la plainte avait été déposée dans un tribunal ayant déjà établi des précédents juridiques que les plaignants citent à l’appui de leur démarche.

Accusations contre le conseiller juridique

Un élément particulièrement inhabituel du dossier est la désignation de Joe Reeder, l’avocat de Masrour Barzani, comme co-accusé. Rubin a commenté :
« Cela est très inhabituel, mais semble reposer sur des preuves documentaires que Reeder aurait été impliqué dans des fraudes et d’autres crimes. Masrour doit maintenant se demander si son avocat cherche à le défendre ou à se protéger lui-même. »

Un scandale de grande ampleur

Rubin a également révélé que les procureurs disposeraient de documents sensibles et d’accords secrets que la famille Barzani aurait conclus avec Sarwar Pedawi, un proche associé et gestionnaire de fonds. Ces documents, qualifiés de « coup de maître en matière de renseignement », pourraient dévoiler les mécanismes internes de ce que Rubin appelle la « mafia Barzani ».

Il a ajouté :
« Pendant des décennies, de nombreux Kurdes ont rejeté les accusations portées contre les Barzanis en affirmant qu’il n’y avait pas de preuves. Maintenant, les preuves sont là. Si Masrour ne règle pas l’affaire avant le procès, chaque Kurde pourra voir les comptes secrets et les livres bancaires détaillant des milliards de dollars volés. »

Conséquences potentielles pour les relations avec les États-Unis

Rubin a plaidé pour une réponse américaine ferme :
« Étant donné que l’aide américaine au gouvernement régional du Kurdistan est gérée par les Barzanis, il est crucial de réexaminer la façon dont ces fonds sont utilisés. »

Une issue incertaine pour Masrour Barzani

En conclusion, Rubin a prédit un avenir sombre pour Masrour Barzani :
« J’espère que Masrour apprend le russe, car cela pourrait se terminer par une peine de prison aux États-Unis ou par un exil humiliant, à l’instar de Bachar al-Assad. »

Cette affaire, si elle n’est pas réglée rapidement, risque de secouer profondément les structures politiques et économiques du Kurdistan irakien.

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