Au moins 185 personnes, dont au moins 19 enfants, ont été tuées lors des manifestations qui se déroulent dans toutes les villes de l’Iran.
Le plus grand nombre de décès a été enregistré dans les provinces du Sistan et du Baloutchistan, où la moitié des décès sur le territoire y sont recensés.
Selon les informations obtenues par l’organisation Iran Human Rights, au moins 185 personnes ont été tuées dans les manifestations nationales. Au moins 19 d’entre elles auraient été âgées de moins de 18 ans.
Dans de nombreux cas, en particulier ceux des jeunes filles, les forces de sécurité ont soumis les familles à des arrestations, à la coercition et à la contrainte pour les forcer à annoncer la mort de leurs enfants comme un suicide devant les caméras ou pour les réduire au silence.
Des manifestants ont été tués dans 17 provinces, le plus grand nombre ayant été signalé au Sistan et au Baloutchistan, à Mazandaran, à Gilan et en Azerbaïdjan occidental. Certains ont été tués sur le coup, d’autres ont succombé à leurs blessures plus tard. Le plus grand nombre de décès a été signalé les 21, 22 et 30 septembre.
Des décès ont été enregistrés dans 17 provinces : Sistan et Baloutchistan : 90 personnes ; Mazandaran : 27 personnes ; Gilan : 12 personnes ; Azerbaïdjan occidental : 12 personnes ; Kurdistan : 8 personnes ; Téhéran : 8 personnes ; Kermanshah : 7 personnes ; Alborz : 5 personnes ; Khorasan-Razavi : 3 personnes ; Kohgiluyeh et Boyer Ahmad : 2 personnes ; Ispahan : 2 personnes ; Zanjan : 2 personnes ; Qazvin : 2 personnes ; Azerbaïdjan oriental : 2 personnes ; Semnan : 1 personne ; Ilam : 1 personne ; Bushehr : 1 personne.