Une manifestation a eu lieu lundi soir à Sulaymaniyah pour dénoncer l’attaque aérienne turque qui a coûté la vie à un membre dirigeant du PKK, dans la région de Bradost, au Sud-Kurdistan.
De nombreuses personnes sont descendues dans la rue lundi, à Sulaymaniyah (Silêmanî) pour demander la fin des attaques de l’armée turque au Sud-Kurdistan (nord de l’Irak). Cette manifestation fait suite à la mort de Kasim Engin, un membre dirigeant du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK), le 27 mai, dans un raid aérien turc sur la région de Bradost, annoncée plus tôt dans la journée par le comité exécutif de l’organisation.
Ces derniers mois, la Turquie attaque quasi-quotidiennement le territoire du Sud-Kurdistan, tentant d’occuper les zones contrôlées par les Forces de Défense du Peuple (HPG, branche armée du PKK). L’organisation kurde n’est pas la seule cible, la Turquie s’attaquant aussi aux zones d’habitation civiles afin de terroriser la population et vider la région de ses habitants.
Jusqu’à présent, ces attaques incessantes n’ont été condamnées ni par le gouvernement régional du Kurdistan (KRG) dirigé par le Parti démocratique du Kurdistan (PDK), ni par le gouvernement central irakien.