Les dommages de la destruction s’étendent dans l’ensemble d’Hasankeyf.
En effet, les artisans ne peuvent même plus travailler. Le centre-ville historique qui comptait plus de 200 commerces, survit aujourd’hui grâce à seulement 25 boutiques. Les commerçants qui doivent désormais fermer leurs magasins, affirment que le silence se fait dans le centre-ville qui était autrefois économiquement actif. A cause du barrage, certains déclarent que le quartier peut être vidé à tout moment. Les vendeurs qui se sont vu attribuer de nouveaux locaux par l’Etat, confirment qu’ils ne souhaitent pas quitter Hasankeyf.
Alors que la destruction continue dans le site entouré de clôtures barbelés, des dynamites sont disposés dans la citadelle de Hasankeyf par la firme « Ruzgar Dagcilik » depuis trois jours. Les marchands estiment que cette partie de la citadelle tombera avant le 4 septembre. Cette explosion qui aura plus d’ampleur que la précédente causera plus de dommages et cette fois, le tourisme, l’activité économique et le minaret de la mosquée El-Rizk seront voués à l’annihilation.
La tombe de Zeynel Bey a été violenté
De plus, le mausolée de Zeynel Bey qui avait été transféré à un autre endroit a été violenté par des engins de chantier. Selon les observations présentées, lors du déplacement de la tombe, la partie supérieure sur laquelle était dessinée des motifs a été endommagée et la partie inférieure a été détériorée à cause des secousses.
La zone comprenant le mausolée a été interdite d’accès.