Le camp Al-Hol, situé à environ 45 kilomètres de Hassakê, est le plus grand camp du nord et de l'est de la Syrie avec 57 460 habitants. Le camp abrite principalement des milliers de djihadistes de l'État islamique (EI) de nombreux pays différents. La plupart d'entre eux sont des femmes et des enfants. Le camp abrite 15 603 familles irakiennes et syriennes et 8 555 enfants étrangers d'environ 54 pays. Beaucoup de parents des djihadistes de l'EI continuent de vivre selon les règles de l'EI, de réorganiser l'EI et d'essayer d'imposer l'idéologie à tout le monde dans le camp. La réputation d'Al-Hol en tant que nouvelle capitale de l'EI n'est pas une coïncidence. Les personnes qui ne suivent pas les règles de l'État islamique deviennent des cibles. Ainsi, au moins 126 personnes ont été assassinées en un an. En outre, 41 tentatives de meurtre ont été enregistrées. Les appels l'Administration autonome du Nord et de l'Est de la Syrie (AANES) aux pays d'origine des membres de l'EI pour les reprendre sont pour la plupart passés inaperçus.
Le camp d'Al-Hol situé dans la région de Hassakê, dans le nord des la Syrie.

La présence active de l’État islamique (EI) tout au long de l’année 2021 a causé la mort de 126 personnes, 13 incendies ont été déclenchés et 41 tentatives d’assassinat ont été enregistrées, dans le camp d’Al-Hol, en Syrie.

Le camp Al-Hol, situé à environ 45 kilomètres de Hassakê, est le plus grand camp du nord et de l’est de la Syrie avec 57 460 habitants. Le camp abrite principalement des milliers de djihadistes de l’État islamique (EI) de nombreux pays différents. La plupart d’entre eux sont des femmes et des enfants. Le camp abrite 15 603 familles irakiennes et syriennes et 8 555 enfants étrangers d’environ 54 pays. Beaucoup de parents des djihadistes de l’EI continuent de vivre selon les règles de l’EI, de réorganiser l’EI et d’essayer d’imposer l’idéologie à tout le monde dans le camp. La réputation d’Al-Hol en tant que nouvelle capitale de l’EI n’est pas une coïncidence. Les personnes qui ne suivent pas les règles de l’État islamique deviennent des cibles. Ainsi, au moins 126 personnes ont été assassinées en un an. En outre, 41 tentatives de meurtre ont été enregistrées. Les appels l’Administration autonome du Nord et de l’Est de la Syrie (AANES) aux pays d’origine des membres de l’EI pour les reprendre sont  pour la plupart passés inaperçus. 

Les femmes « punissent » les personnes qui ne suivent pas les règles de l’EI

Dans le camp, les femmes membres de l’EI ont établi des milices qui tuent surtout les femmes qui se détournent de l’EI. Malgré de nombreuses opérations des forces de sécurité intérieure, le camp reste dangereux. Les meurtres et les assassinats sont à l’ordre du jour. Le 28 mars, une « opération de sécurité humanitaire » à grande échelle a eu lieu dans le camp. En moins de dix jours, le camp a été fouillé étroitement. Alors que de nombreux membres de l’EI ont caché leurs identités, des échantillons d’ADN et des empreintes digitales ont été prélevés sur les détenus du camp. L’opération a abouti à la capture de 158 djihadistes de l’EI.

Malgré toutes les mesures de sécurité, les crimes dans le camp sont en hausse. Cette année, un nouveau record de meurtres a été établi. Ces 126 meurtres ont été commis avec des armes à feu, des armes coupantes, beaucoup de personnes ont été poignardées, mais aussi étranglées. Plus récemment, le 12 novembre, les djihadistes de l’EI dans le camp ont attaqué la partie temporaire du camp et tué deux personnes.

41 tentatives d’assassinat

En outre, 41 tentatives d’assassinat ont été enregistrées et 13 tentes ont été incendiées. Trois djihadistes de l’EI ont été tués dans des affrontements pendant l’opération de sécurité dans le camp. 27 tentatives d’évasion du camp ont été empêchées par les forces de sécurité.

« La sécurité à Hol est une responsabilité internationale »

Le 13 novembre, les forces de sécurité intérieure ont déclaré : « Nous travaillons dans les limites de nos moyens pour assurer la sécurité de milliers de familles des djihadistes de l’EI de différents pays  dans le camp Al-Hol. Toutes les puissances internationales doivent assumer la responsabilité de résoudre les problèmes. » L’AANES a publié la résolution 146 en octobre 2020, permettant aux personnes qui ne peuvent être prouvées avoir commis un crime de quitter le camp. Jusqu’à présent, 48 groupes ont été libérés du camp.

Les demandes d’aide restent sans réponse

Outre le danger posé par les membres de l’EI dans le camp de Hol, il y a également 19 000 djihadistes de l’EI dans les prisons sous le contrôle des Forces démocratiques syriennes (FDS). Toutes les demandes internationales d’assistance de l’Administration autonome concernant cette situation sont jusqu’à présent restées sans réponse. Dans le camp d’Al-Hol, une nouvelle génération de « djihadistes » de l’EI est endoctrinée sous les yeux de la communauté internationale.

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