Plusieurs syndicats italiens ont envoyé une lettre aux Nations Unies afin de soutenir la campagne pour la libération du leader kurde Abdullah Öcalan.
La campagne « L’heure est venue : Liberté pour Abdullah Öcalan, vers une paix juste en Turquie » a été lancée en Afrique du Sud par le groupe d’action kurde pour les droits de l’homme (KHRAG), en partenariat avec le Congrès des syndicats sud-africains (COSATU). Se joignant à cette campagne, les syndicats italiens COBAS, CUB et UNICOBAS, ont adressé une lettre ouverte à l’ONU.
Rappelant le complot international à l’issue duquel Abdullah Öcalan a été remis à l’État turc le 15 février 1999, la lettre souligne que le représentant kurde est depuis emprisonné « dans des conditions similaires à celles imposées à Nelson Mandela ». « Öcalan n’a jamais cessé de guider son peuple vers la paix et la démocratie en Turquie, en Syrie et dans tout le Moyen-Orient », poursuivent les auteurs de la lettre. La sagesse et la clairvoyance du « confédéralisme démocratique » en témoignent, mais malheureusement, le régime turc et le dictateur Erdogan ont transformé la Turquie en prisons et en casernes. Les droits politiques et humains les plus fondamentaux sont bafoués, la crise sociale et économique actuelle et la pauvreté croissante sont cachées par le sanglant régime turc. »
Appel aux Nations Unies pour agir comme médiateurs dans un processus de paix
Les syndicats appellent l’ONU à agir comme médiateur pour la paix et la justice en Turquie et au Kurdistan. Et d’ajouter : « En tant que syndicats, nous sommes actifs pour la paix et la démocratie en Turquie, en Syrie, au Moyen-Orient et au Rojava depuis des années et nous déclarons une fois de plus que nous sommes engagés dans le travail et les appels de la campagne internationale « L’heure est venue : Liberté pour Abdullah Öcalan, vers une paix juste en Turquie ».