Les forces spéciales du PKK ont tendu une embuscade aux services de renseignement turcs (MIT) qui « préparaient une attaque » contre des membres du PKK à Sulaymaniyah.
Le 23 août dernier, le représentant de l’Union Patriotique du Kurdistan (UPK) en Turquie, Behroz Gelalî, avait était expulsé dans le plus grand secret par les autorités turques.
Dans une conférence de presse tenue à Sulaymaniyah le lendemain de son expulsion, Behroz Gelalî a déclaré que son expulsion était due à « la présence du PKK dans les zones sous contrôle de l’UPK ».
Dans un reportage publié par l’agence de presse Roj News, Diyar Xerîb, membre de la présidence de l’Union des Communautés du Kurdistan (KCK), précisait que le PKK avait éviter une grande catastrophe en menant une opération contre les services de renseignement turcs (MIT). Il ajoutait que le PKK avait mené cette opération après avoir été informé que le MIT préparait une attaque imminente contre ses membres basés à Sulaymaniyah. Il n’a cependant donné aucune précision sur le nombre de membres du MIT détenus par le PKK suite à cette opération.
« Nous avons les images de l’opération menée contre le MIT. Nous pouvons publier ces images ainsi que les photos des agents détenus par nos forces. Si nous nous ne l’avons pas fait jusqu’à présent, c’est seulement pour protéger les intérêts du Kurdistan », a déclaré Diyar Xerîb.
L’UPK ne doit pas céder à la pression de la Turquie
Xerîb a également lancé un appel à l’UPK en lui demandant de ne pas céder à la pression de la Turquie : « Depuis un certain temps, les services de renseignement turcs sont postés à Sulaymaniyah pour coordonner des attaques terroristes contre le PKK et contre les intérêts du peuple kurde. L’UPK ne doit pas permettre à la Turquie de se comporter comme bon lui semble au Sud-Kurdistan (Irak) ».