Selon les forces de sécurité de Sulaymaniyah, les auteurs de l’assassinat de la militante kurde Nagihan Akarsel auraient été arrêtés
Nagihan Akarsel, militante kurde et rédactrice en cheffe de la revue Jineolojî, abattue mardi 4 octobre à Sulaymaniyah par des escadrons de la mort turcs

Selon les forces de sécurité de Sulaymaniyah, les auteurs de l’assassinat de la militante kurde Nagihan Akarsel auraient été arrêtés dans le district de Koyê.

Selon les forces de sécurité de Sulaymaniyah, les assassins de Nagihan Akarsel ont été arrêtés. Nagihan Akarsel, membre de l’Académie de Jineolojî et rédactrice en cheffe de la revue du même nom, a été abattue mardi, vers 9h30, devant son domicile, à Sulaymaniyah, au Sud-Kurdistan (nord de l’Irak). Les forces de sécurité locales ont déclaré dans la soirée avoir arrêté les meurtriers avec l’aide des forces de sécurité de Koyê.

Les forces de sécurité ont déclaré mardi soir : « Aujourd’hui, dans la matinée, nous avons reçu l’information qu’une femme nommée Nagihan Kemal Akarsel avait été tuée dans le district de Bahtiyar à Sulaymaniyah. Nos forces sont arrivées immédiatement sur les lieux du crime et ont commencé à enquêter. Après une enquête approfondie, nous avons pu arrêter les meurtriers en quelques heures sur ordre du chef de l’agence régionale de sécurité publique et en coopération avec l’agence de sécurité publique de Koyê. Les interrogatoires des auteurs se poursuivent. Nous tenons à remercier notre population patriotique qui a fourni des informations nous permettant d’appréhender les auteurs. »

RojNews : Les auteurs de l’attentat ont été arrêté alors qu’ils fuyaient vers le territoire sous contrôle du PDK.

Les forces de sécurité n’ont fourni aucune information sur l’identité des tueurs présumés. Selon l’agence de presse RojNews, les suspects ont été arrêtés alors qu’ils tentaient de fuir vers Hewlêr, dans la zone sous contrôle du Parti démocratique du Kurdistan (PDK) dirigé par le clan Barzani. Ils auraient été interpellés au dernier check point dans la zone contrôlée par l’Union patriotique du Kurdistan (UPK). Le clan Barzani, qui ne cache pas sa collaboration avec la Turquie, est lui-même impliqué dans des meurtres et des enlèvements.

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