Les déplacés de Serêkaniyê (Ras al-Aïn) ont organisé un atelier sous le mot d’ordre « nous n’allons nulle part, nous retournerons sur nos terres » pour discuter des crimes et des violations des droits commis par les forces d’occupation turques à Serêkaniyê, au nord de la Syrie.
Des représentants des partis politiques, des Forces démocratiques syriennes (FDS), des Unités de Protection des Femmes (YPJ), de l’Administration autonome, ainsi que des leaders d’opinion, des familles de martyrs, des membres d’organisations non gouvernementales et des représentants de la Coalition internationale ont participé à l’atelier qui s’est tenu à Hassakê vendredi.
Le commandant général des FDS, Mazlum Abdi, qui a assisté à l’atelier par visioconférence, a exprimé son inquiétude quant aux violations des droits et aux crimes commis depuis l’occupation de Serêkaniyê par la Turquie en octobre 2019.
L’histoire, les crimes et les violations des droits humains, ainsi que la question du retour des déplacés ont été les principaux thèmes de l’atelier.
L’objectif de l’atelier était de créer un cadre politique dans lequel puissent s’exprimer les demandes des habitants de Serêkaniyê qui réclament le retour sur leurs terres et la fin de l’occupation turque.