Le Mouvement des femmes kurdes de France (TJK-F) a publié un communiqué pour condamner l’assassinat, le 23 décembre, de Yasemin Çetindağ, une jeune femme kurde de 25 ans tuée à Strasbourg par son ex-conjoint.
« Alors que la violence à l’égard des femmes augmente en France, il n’y a pas de limite à la brutalité dans les meurtres de femmes. Lorsqu’une femme veut prendre une décision concernant sa propre vie, elle est confrontée à la violence qui peut aller jusqu’au meurtre », a déclaré le TJK-F concernant le meurtre de Yasemin Çetindağ, jeune mère de quatre enfants, par son ex-conjoint.
« La violence à l’égard des femmes, a ajouté le TJK-F, est le principal problème des femmes du monde entier. Afin de surmonter cette violence, les femmes doivent se dresser et se rassembler, quelle que soit leur appartenance linguistique, religieuse ou ethnique. La lutte contre les féminicides est vitale pour les femmes. »
Le communiqué souligne également que « les hommes devraient d’abord résister à la culture de la violence et du massacre qui découle de la domination masculine et du pouvoir de l’État. » Et de conclure : « À mesure que les tueurs sont protégés, les féminicides augmentent. Nous appelons l’ensemble de la société à dire stop aux meurtres de femmes. »