Dans une proposition de rapport présentée lundi en session plénière du Parlement européen, le député européen Nacho Sánchez Amor a critiqué les opérations militaires menées par la Turquie au Rojava et au Kurdistan du Sud.
La répression interne et les opérations d’invasion et d’occupation menées par la Turquie ont été inscrites à l’ordre du jour de la session plénière du Parlement européen.
À l’occasion du débat sur le rapport d’étape concernant la Turquie, l’Eurodéputé Nacho Sánchez Amor, rapporteur de la commission des affaires étrangères du parlement européen, a pris la parole lundi en session plénière.
« L’UE ne restera pas silencieuse sur les dernières violations des libertés fondamentales, quel que soit le rôle géopolitique de la Turquie », a déclaré le Député européen, soulignant qu’Ankara utilisait la guerre de la Russie contre l’Ukraine comme une opportunité. À cet égard, il a critiqué notamment les attaques d’invasion de la Turquie au Rojava (nord de la Syrie) et au Kurdistan du Sud (nord de l’Irak).
Nacho Sánchez Amor a également noté que le Parti démocratique des Peuples (HDP), troisième force politique du pays, qui avait remporté plus de 6 millions de voix et plus de 100 municipalités, risquait d’être interdit dans les prochains mois.
Faisant référence au véto posé par la Turquie contre l’adhésion de la Finlande et de la Suède à l’OTAN, l’eurodéputé espagnol a conclu : « La Turquie n’a pas de problème avec la Suède ou la Finlande ; la Turquie a un problème avec la démocratie, comme le montre ce rapport. »